2016-10-24

À La Découverte Du Sens Ésotérique De Quelques Passages Bibliques

Attention, cet article appartient à la section 'Vérité' de ce blog. Si vous n’avez encore jamais pris connaissance du type de son contenu, je vous suggère de prendre d’abord lecture du message de ladite section avant la lecture de cet article. Si vous craignez d’être perturbé par son contenu, je vous en prie NE LISEZ PAS cet article. Si vous décidez de lire cet article, vous le décidez de votre plein gré.


La Création a quitté le centre vers la périphérie.

Elmancio Godson



Nous ne gagnons rien à interpréter
la Bible au pied de la lettre
comme le font les adventistes,
les protestants, les presbytériens, etc.

Samaël Aun Weor



Quand le sage montre la lune,
l’imbécile regarde le doigt.

Proverbe chinois





Avant-propos

Pour bien saisir les connaissances relevant du domaine de la spiritualité, il est important d’abandonner la façon de penser qui nous a été inculquée à l’école classique. Je l’ai déjà un peu évoqué dans la page d’annonce mais il n’est pas inutile de le rappeler ici. Le fait est que l’école classique traditionnelle nous a formatés d’une manière biaisée qui n’est pas favorable à la compréhension des sujets spirituels. Si on veut comprendre les choses spirituelles en réfléchissant tel qu’on le fait à l’école, on éprouve du mal.
Alors, est-il nécessaire de passer, pour ainsi dire, en mode spirituel.


Introduction

Au temps actuel, l’Homme communique principalement par voie orale et/ou par écrit pour faire passer des idées. (Combien d’hommes d’aujourd’hui sont conscients de la communication par télépathie?) Pour les hommes d’aujourd’hui, une phrase écrite ou prononcée équivaut simplement à son sens littéral. Mais il était advenu dans le passé que l’Homme avait besoin de formuler des propos, des écrits à sens caché, pour faire passer un message compréhensible uniquement par ceux qui connaissent cette forme d’expression ésotérique; il s’agissait bien là d’un langage d’initiés.

Des documents conçus au sein des cercles fermés secrets tels que les anciens authentiques ordres de spiritualité (Franc-maçonnerie, ordre des Templiers, ordre des Soufis, ordre du Dragon Jaune, etc.) ont grandement utilisé ce type de langage codé. Et les livres sacrés sont, par excellence, ce type de documents dont la compréhension demande un exercice de décodage qui veut qu’on ait recours aux codes, aux légendes, aux illustrations, in short, au symbolisme qui a servi à les produire.

Le parler en paraboles

La Bible nous dit que Sri Jésus parlait en parabole. Parler en parabole est synonyme de manier l’allégorie. Ainsi, parler en parabole signifie, surtout en matière de spiritualité, parler en langage codé, de manière ésotérique. On ne peut donc pas nous parler en langage codé pour qu’on considère ça comme un langage classique simple. Pour ce motif, en principe, certains propos se trouvant dans les livres sacrés doivent nous interpeller lorsqu’on les rencontre. Mais comme notre conscience est négativement affectée, entre autres, par notre mode de réflexion inconvenante, ces passages ne nous disent rien. Il devient donc nécessaire et urgent qu’on apprenne à avoir une attitude différente avec les livres sacrés qu’avec les romans. Je ne suis pas en train de dire que les romans n’ont aucune valeur, mais d’habitude lorsqu’on lit un roman policier, psychodramatique, biographique, historique ou autre, les mots et phrases ont le sens littéral terre-à-terre qu’ils véhiculent. Cependant un texte ésotérique doit être compris autrement. Lorsqu’on lit un texte ésotérique, il faut se questionner sur le sens second qui peut être derrière son contenu; c’est pourquoi on dit qu’il ne faut pas lire la Bible ou le Coran comme un roman.

Si dans un document j’écrivais, par exemple, quelque chose comme "Sept coups furent donnés à la porte et le forgeron alla ouvrir. À la porte se tenait un éléphant. Le forgeron s’inclina respectueusement devant l’éléphant et l’invita à entrer." Ou si j’écrivais que "Le roi portait au majeur droit une bague qui projetait des flammes.", ou encore si je vous servais une phrase qui dit "Deux chats se querellaient; une souris vint et les sépara.", et que vous prenez l’une de ces phrases au sens littéral, alors il y a quelque chose qui ne va pas; car avez-vous par exemple jamais vu une souris se mêler des affaires d’un chat? Si vous pensez que réellement une souris a vu des chats se quereller et s’est présentée en leur disant quelque chose du genre «Allez, les gars; arrêtez de vous quereller.», alors là vous avez un sérieux problème de compréhension. Donc, vous devez normalement vous mettre à chercher le sens caché dans ces propos.

C’en ainsi qu’en m’appuyant sur quelques codes, symboles, indices provenant de diverses sources, j’ai entrepris d’aller à la découverte du sens second/ésotérique de quelques passages bibliques constitués dans les sections suivantes. S’il s’avérait que vous avez plus d’éclairage, je vous invite à écrire votre propre article pour nous le faire partager. Toutefois il faut signaler qu’il ne s’agit pas de spéculer mais il s’agit plutôt de démontrer, d’expliquer pour éclairer.
  • Adam et Ève, seuls premiers hommes au monde?

    L’histoire de la création du monde est une histoire intéressante mais il faut bien réfléchir pour ne pas se méprendre sur cette histoire. Je veux ici particulièrement aborder la question du couple Adam et Ève, considérés comme les premiers hommes.

    La dernière fois j’ai reçu la visite de deux jeunes femmes faisant partie d’un groupe de personnes envoyées pour évangéliser les gens dans la ville de Parakou. En discutant avec elles j’ai constaté qu’elles prenaient les passages de la Bible au pied de la lettre et elles ne se donnaient pas la peine de se demander la logique qu’il y avait dans leur propre discours. J’ai tenté de les amener à considérer le fait que Adam et Ève sont des personnages représentatifs des premiers hommes créés à l’origine du monde. D’après nous il y avait plusieurs autres hommes; il y avait une population. Il n’y avait pas un seul homme Adam et une seule femme Ève; il y en avait plusieurs. Voici une petite démonstration: supposons qu’Adam et Ève soient les seuls hommes comme l’immense majorité, si ce n’est la totalité, des chrétiens le pensent. Alors, Adam et Ève engendrent des enfants. Et on suppose toujours qu’ils sont seuls. Dans ce cas, les enfants et les parents doivent se mettre à avoir des relations sexuelles entre eux pour continuer la procréation, on est d’accord? Ce serait alors de l’inceste. Or nous savons que DIEU le Créateur n’approuve pas ce genre de choses qui est tout simplement anormal. Il ne peut donc le tolérer.

    Alors, il apparaît deux possibilités: soit il y avait d’autres hommes qu’Adam et Ève (ce qui est nous notre croyance) ou soit DIEU a en même temps corrigé le problème en créant de nouveaux hommes à qui les enfants d’Adam et Ève pouvaient se marier afin de ne pas commettre l’inceste. Dans les deux cas, ça signifie que finalement Adam et Ève n’ont pas été les seuls hommes que DIEU a créés au commencement du monde. Ce pourquoi la deuxième option ne nous convainc pas et ne nous intéresse pas, nous autres qui pensons que DIEU est Intelligent et est l’Intelligence même, c’est justement que cette option a la fâcheuse tendance de faire penser que DIEU manque d’intelligence, qu’Il n’a pas bien réfléchi avant de se lancer dans son projet de Création. Il nous est inacceptable que DIEU qui est l’Intelligence même n’ait pas su dès le début que créer juste un homme et une femme aurait pour conséquence de conduire à l’inceste. Malheureusement de nos jours les hommes dépourvus d’intelligence imaginent en fait un dieu aussi dépourvu d’intelligence qu’eux qui aurait mal cerné tous les contours liés à la Création. Heureusement que le DIEU en qui nous autres nous croyons est loin d’être le petit dieu qu’imaginent bien souvent ces pauvres chrétiens qui ne font aucun effort pour mieux comprendre DIEU et sa Création quand bien même ils sont eux-mêmes dans cette Création.

    Que les gens veuillent bien donc élever leur intelligence, sans prétention, au niveau de celle de DIEU puisqu’Il nous a créés à Son Image et à Sa Ressemblance.
  • Le Royaume des Cieux appartient aux enfants.

    Que signifie cette curieuse insinuation du bien-aimé Maître Jeshua Ben Pandira? N’est-elle pas curieuse? Tout le monde naît, grandit en passant par l’enfance pour atteindre l’âge adulte et arriver à la vieillesse, si entre temps l’ange de la mort n’est pas venu le chercher. L’enfance n’est donc pas un état définitif pérenne. Mais voilà qu’on nous dit que le Royaume des Cieux appartient à ceux qui ressemblent aux enfants. Le mot "enfants", il est évident, est utilisé ici pour designer, symboliser, représenter quelque chose. Qu’est-ce qui caractérise les enfants? L’innocence à l’état pur, l’ouverture d'esprit, la gentillesse, la simplicité, la gaieté, le bon cœur, la douceur, la joie de vivre; un ensemble de vertus en somme.

    Vous êtes-vous jamais accordé un moment pour observer des enfants ensemble? On peut les voir jouer joyeusement; puis soudainement, voir un qui donne un coup à l’autre qui réplique. Ils se bagarrent, ça pleure d’un côté comme de l’autre; puis un autre instant après, vous les revoyez de nouveau ensemble en train de jouer. Et ça dure rarement plus de trente (30) minutes, hein. C’est une chose très fascinante à voir. Cette capacité à se réconcilier et à se remettre ensemble est formidable. Cette disposition d’esprit à être toujours dans une relation d’amitié, de fraternité et d’amour inconditionnel avec son prochain est très caractéristique des enfants. Eh, attendez un instant, ai-je dit "amour inconditionnel"? OK, bien. Lorsqu’on a toutes ces qualités des enfants, alors c’est qu’on ressemble aux enfants. Voilà pourquoi al nabi Issa qui n’est nul autre que Jésus nous exhorte à ressembler aux enfants. Malheureusement, on voit des adultes animés de toutes sortes de sentiments négatifs qui entretiennent littéralement des querelles datant de dizaines d’années. Il y a des gens qui restent fâchés, sans faire la paix ni avec leur prochain, ni même avec eux-mêmes jusqu’à la mort. Voyez-vous à quel point c’est terrible? C’est pour cela que «si vous ne devenez pas comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux».

    Il est dommage de voir que c’est du fait des adultes que les enfants perdent leurs si beaux attributs, tant on sait que les enfants cherchent à ressembler aux adultes qui malheureusement ne sont pas toujours de bons exemples. À titre d’illustration le cas d’un enfant qui aime aller jouer chez des voisins. Quand un jour son père qui n’aime pas qu’il aille là-bas est rentré à la maison, il est allé le chercher chez les voisins où il était. Puis, il a fait des reproches à son enfant comme quoi il ne doit pas aller là-bas car chez les voisins, c’est malpropre, c’est malsain, c’est désordonné, etc. Bon, j’explique: ce sont des voisins mais ils n’ont pas le même standing. Le problème, c’est que les enfants eux, ils ne voient pas ce genre de choses qui ne veut rien dire. L’enfant a envie d’aller jouer chez ses amis, il va jouer chez ses amis; c’est tout. C’est de la simplicité. Mais cet exemple montre comment un père commence déjà par inculquer à son enfant l’idée de discrimination avec des propos du style «Ceux-là ne sont pas comme nous. Nous ne sommes pas les mêmes, nous ne devons pas les fréquenter.». Et c’est en fait comme ça, par une mauvaise éducation (que les parents croient être une bonne éducation), qu’on perd petit à petit les valeurs que sont celles des enfants que nous avons tous eues, puisque nous avons tous été enfants. Or, DIEU veut qu’on soit comme des enfants; cette phrase de Jeshua Ben Pandira l’atteste.

    Ceux qui, en prenant de l’âge, en devenant adulte et en vieillissant, arrivent à conserver ces vertus gagnent facilement le Royaume des Cieux. Mais on dirait que certains adultes pensent qu’il n’est pas bon d’être comme les enfants. Je me rappelle qu’à une certaine occasion, vu ma façon de me comporter, quelqu’un m’a fait le reproche de faire comme un enfant en me posant la question «Pourquoi tu fais comme un enfant?», et moi de lui répondre que je suis un enfant. Mais il a poursuivi en me faisant remarquer que je suis un adulte et donc que je devais cesser de me conduire comme un enfant. Il est plus qu’évident que face à une telle personne, le silence est la meilleure réponse. Vous auriez constaté que la mocheté de la vie apparaît à l’âge adulte. Bon, à partir de l’adolescence déjà, on peut parfois commencer à en voir les prémices mais c’est vraiment à l’âge adulte qu’elle (la mocheté) se manifeste dans toute sa laideur. Je me rappelle bien que nos parents nous disaient que les meilleurs moments de la vie ont lieu au cours de l’enfance et dans la jeunesse mais je m’insurge contre ça: tout dépend de nous-mêmes hommes. Si on le veut, les bons moments de la vie peuvent avoir lieu aussi pendant l’âge adulte et pendant la vieillesse. Tout dépend des hommes.
  • La référence à l’arbre vert, à l’arbre sec.

    Dans un passage de la Bible, le Maître Jeshua Ben Pandira, plus connu sous le nom de Jésus, parlant en parabole, invitait l’assistance à réfléchir sur le sort que pourrait être celui de l’arbre sec au vu de ce qui arrivait à l’arbre vert. Mais, qu’est-ce qu’un arbre vert et qu’est-ce qu’un arbre sec?

    Un arbre sec est un arbre qui ne peut donner de fruits, et qui ne peut non plus offrir un abri. En effet, il n’est pas plaisant de se reposer au pied d’un arbre sec car il ne porte même pas de feuillage pour faire de l’ombre. Un arbre sec n’est arbre que de nom. Je ne sais pas si vous en avez jamais vu, un arbre encore debout mais complètement sec; c’est assez saisissant. Un arbre vert par contre est un arbre vivant, dans le sens complet du terme. C’est un arbre qui donne des fruits et à l’ombre duquel on peut se reposer. Sri Jésus est l’arbre vert de l’histoire, lui qui guérit les malades, soulage les fatigués (de la vie), lui qui enseigne les gens trompés pour leur ouvrir les yeux. Mais que lui est-il arrivé, qu’est-il arrivé à l’arbre vert? L’arbre vert a été calomnié, ridiculisé, etc. Victime d’un complot, il a été crucifié. Alors, si cela est arrivé à un arbre vert qu’on devrait entourer d’attention et préserver, qu’en sera-t-il donc d’un arbre sec? L’arbre sec ne devrait pas espérer un meilleur traitement. Aussi Issa voulait-il faire savoir à ceux qui s’inquiétaient pour lui qu’ils ont plus de souci à se faire pour eux-mêmes que pour lui. Ces personnes devraient se préparer à subir un sort plus terrible vu que logiquement le sort de l’arbre sec doit être plus terrible que celui de l’arbre vert. Mais vivons-nous dans un monde où prévaut la vraie logique?

    Je ne saurais terminer cette partie sans faire remarquer qu’à notre époque actuelle on continue de noter un grave comportement hostile à l’égard des grands hommes qui tentent d’œuvrer pour libérer une communauté lésée, persécutée, exploitée, asservie. De tels hommes sont combattus, incarcérés, et de préférence éliminés sans scrupule: Steve Biko, Nelson Mandela, Bio Guera, Patrice Lumumba, Martin Luther King, Mahatma Gandhi, etc. Il apparaît que ce sont certains arbres secs qui en veulent aux arbres verts et qui veulent faire régner des lois bancales. Ces arbres secs, ce sont par exemple les personnes apparemment droits mais qui sont de vrais tordus et qui font des choses anormales: magistrats corrompus, chefs religieux matérialistes, fonctionnaires, employés incompétents et paresseux, employeurs exploiteurs véreux, artistes médiocres, sportifs dopés et tricheurs, etc. Et la question qui se pose ici, cher lecteur est de savoir, quel arbre vous êtes, vous? Un arbre vert comme Sri Jésus ou un arbre sec?
  • Voir la paille qui est dans l’œil de son prochain.

    Clairement, ce passage biblique veut attirer notre attention sur nos défauts et nos vices. L’enseignement contenu dans cette parabole est, pour moi, l’un des plus importants qui soient, si ce n’est d’ailleurs le plus important, en tout cas au regard des rapports humains. C’est aussi l’un des passages de la Bible qui cherchent à nous montrer que nous sommes tous les mêmes, avec les mêmes défauts. C’est une parabole qui peut s’appréhender sous deux ou trois angles qui se rejoignent en en faisant un enseignement complet.

    • Premièrement, il y a ce que j’appelle l’aspect miroir. Je me plais souvent à dire à ceux qui veulent bien m’écouter que la Vie est comme un miroir. Ce que nous sommes, la Vie tente de nous le faire voir à travers les autres et à travers les événements; sauf que nos yeux sont trop fermés et nous n’arrivons pas à comprendre. Nous devons tous comprendre que chaque fois que nous voyons un défaut chez notre prochain, il est fort possible que nous ayons aussi ce défaut. Il nous faut arrêter de penser que ceux chez qui nous voyons des défauts sont les seuls à avoir les défauts détectés. Il faut se hâter, par réflexe, de se demander si nous n’avons pas aussi ces mêmes défauts. Car, c’est bien souvent le cas.
    • Deuxièmement, il y a l’aspect taille ou grandeur. Une poutre étant plus grande qu’une paille, Sri Jésus cherche à attirer l’attention sur le fait qu’il arrive (plus souvent qu’on ne le croit) que celui qui voit le petit défaut de son prochain, ait ce défaut en plus grand sans le savoir. C’est pour cela qu’on voit dans la vie que ceux qui sont mal placés pour donner des leçons, qui croient qu’ils n’ont pas de poutre dans leur œil, sont ceux-là qui veulent donner des leçons aux autres. Ceux qui n’ont aucune leçon de gouvernance à donner sont ceux-là qui veulent donner des leçons de gouvernance aux autres; les personnes les plus mal éduquées veulent donner des leçons d’éducation aux autres. C’est ainsi que des gens corrompus veulent donner des leçons de probité et se présentent comme des gens qui veulent lutter contre la corruption et c’est ainsi que ceux qui n’ont, ne serait-ce qu’un grain de poussière de sens du pardon veulent qu’on leur accorde le pardon à eux. Etc., etc. Or, il n’appartient pas au cochon de donner des leçons de propreté au mouton.
    • Troisièmement, il y a l’aspect nécessité d’un travail préalable sur soi. Il n’est pas interdit de voir les défauts de notre prochain mais il faut d’abord éliminer nos propres défauts et vices avant de parler de ceux des autres. En effet Sri Issa nous invite à enlever la poutre qui se trouve dans notre propre œil, c’est alors qu’on peut mieux voir la paille qui se trouve dans l’œil de notre prochain. Quoi de plus logique? Une logique implacable que celle du bien-aimé Issa/Jésus qui est doté d’une intelligence supérieure à la nôtre. C’est seulement lorsqu’on s’est débarrassé de ses propres défauts et vices qu’on peut s’attaquer aux défauts et vices des autres et là on le fait différemment. On ne parle alors plus des défauts des autres sur un ton de moquerie pour blesser les autres mais on en parle avec compassion pour aider les autres à se rendre compte et à se défaire des défauts et vices qu’ils ont en eux.
    Malheureusement, peu de gens aiment voir leurs propres défauts et vices; ils préfèrent toujours regarder et parler des défauts des autres. C’est ça le problème. Beaucoup de gens disent qu’ils font leur autocritique mais j’ai fini par découvrir que c’est faux; c’est de l’hypocrisie. En réalité, dans le monde entier, très peu de gens arrivent réellement à faire leur autocritique. Pourquoi cela? Je vais vous le dire: parce que c’est douloureux. Lorsqu’on ose vraiment faire son autocritique, on peut couler des larmes sans le savoir; j’en parle par expérience. Lorsqu’on découvre qu’on est soi-même rempli de saletés, de pourriture à l’intérieur, on est tellement dégoûté par soi-même qu’on ne se rend même pas compte quand des larmes amères ont commencé par couler.

    Tout ce qui précède évoque, à n’en point douter, (la didactique de) l’auto-observation que le V.M. Samaël Aun Weor a passé sa vie à enseigner; enseignement qui à mon humble avis constitue le fondement de tout l’enseignement du Maître Samaël. Surtout que cette auto-observation entre dans le cadre de la connaissance de soi qui est connue par tous les grands spirituels comme le premier devoir de tout Homme.
  • Si quelqu’un te gifle sur la joue droite…

    Quelle sagesse, ce Jésus! Vraiment!

    Lorsqu’on considère la vie de Sri Jésus, ses paraboles, son œuvre, on ne peut qu’être impressionné par cette grande sagesse qui le caractérise. Devant une si grande sagesse il faut s’incliner. C’est simple, quand il faut s’incliner, il faut s’incliner quoi. Mais attention; en disant cela, nous ne voulons pas nier, comme d’autres, que Mahomet, Bouddha, Samaël et autres sont aussi dotés d’une grande sagesse. Que DIEU nous garde de commettre une telle erreur. Jamais, nous n’allons manquer de respect ni à Bouddha, ni à Mahomet, ni à Samaël, ni à d’autres prophètes et messagers de DIEU.

    Revenons précisément à notre sujet pour dire que cette parabole nous invite clairement à ne pas rendre le mal pour le mal. Comme nous sommes dans le domaine des paraboles où les mots ont un sens caché, vous comprendrez qu’il ne s’agit pas de gifle en tant que telle. Il s’agit de tous les torts dont on peut être victime: offense, calomnie; dénigrement; trahison; coup bas; violence; agression physique, morale... Mais, il n’appartient pas à l’Homme de se rendre justice. La Justice est avec DIEU; et c’est à Lui de rendre justice.

    Si on reçoit une gifle sur la joue droite, il faut se préparer à une autre gifle sur la joue gauche, au cas où on veut encore nous gifler. Cette parabole nous prédispose à cette éventualité de recevoir une autre gifle, un autre coup. Ceux qui prennent la phrase au sens littéral pensent que si on les gifle sur la joue droite, ils doivent demander au gifleur de les gifler aussi sur la joue gauche. Il faut être un malade mental pour penser de la sorte. Vous vous imaginez que si vous me giflez moi, je vais vous demander d’attendre pour me gifler sur la seconde joue? Aussi, il y en a qui font au sujet de cette parabole une discussion sur la première joue dont il s’agit. Est-ce que c’est de la joue droite qu’il est question en premier lieu ou de la joue gauche? Cela me paraît ici être de peu d’importance. Que ce soit sur la joue droite ou la joue gauche qu’on reçoit premièrement la gifle, il s’agit de ne pas céder à la faiblesse de riposter mais d’être assez fort pour encaisser d’éventuelles autres gifles à venir. Il m’est arrivé de réaliser que ce commandement est inacceptable pour beaucoup de personnes. Il leur paraît vraiment anormal et injuste, et pourtant c’est bien l’attitude à tenir, en tout cas pour ceux qui veulent suivre le droit chemin.

    Il y a quelque temps en furetant sur le net, je suis arrivé sur un e-forum où un internaute disait qu’il ne voit pas pour quelle raison on le giflerait et il se garderait de répliquer. Ça m’a amusé. Sa réaction est évidemment due à une mal-compréhension. Prenons un moment pour examiner les conséquences d’une riposte. Supposons donc qu’une personne vous gifle. Vous, à votre tour, vous giflez la personne et par malheur vous lui enlevez une dent, peut-être parce que cette personne souffrait de cette dent qui ne tenait pas bien place. Croyez-vous que cela soit juste? Vous seriez peut-être content de l’avoir aussi giflé pour toutes les fausses raisons qu’on donne en pareille circonstance: laver son honneur, montrer qu’on est courageux, prouver qu’on est un vrai wassangari, etc. Mais le problème, c’est que lui il vous a giflé sans vous enlever une dent. Mais vous, vous lui avez enlevé une dent. Nous nous retrouvons là dans une situation de déséquilibre. Et même si vous ne lui aviez pas enlevé la dent, il n’en demeure pas moins qu’il y a un problème. Êtes-vous sûr que vous avez giflé cette personne avec la même force, exactement de la même manière? Peut-être que l’autre vous a giflé sur le bas de la joue et vous en ripostant, vous l’avez giflé sur le haut de la joue de sorte que vous l’avez un peu touché sur l’œil; ou vice-versa. Donc, les deux gifles ne sont pas les mêmes, puisque vous n’avez pas exactement les mêmes mains, les mêmes doigts, ni la même force dans les bras.

    Il y a des gens qui font cette erreur de dire que c’est un "match nul" lorsqu’on leur a fait un tort et qu’ils ont rendu ce tort. Selon ces gens, si quelqu’un vous insulte en vous disant «salaud» et que vous aussi vous lui dites «salaud», vous seriez à égalité et ainsi l’affaire est réglée. Malheureusement, ce n’est pas comme cela que ça fonctionne. Si quelqu’un vous fait un tort et que vous ripostez, vous avez tous les deux commis un tort et vous allez tous les deux payer, chacun, pour ce qu’il a fait. À cela s’ajoute le fait que le cas de celui qui réplique peut s’avérer plus grave. En effet, il est dit qu’il ne faut pas faire du mal à son semblable. Il est dit aussi que ce que vous n’aimeriez pas qu’on vous fasse, vous ne devez pas le faire à autrui. Même si on vous fait cette chose, et surtout si on vous le fait, vous ne devez pas le faire à votre semblable. Une gifle, un tort, qu’on vous fait est une chose qui fait mal; personne n’a jamais dit que ça fait du bien de recevoir une gifle. Donc sachant qu’une chose fait mal, vous ne devez pas le faire à votre prochain sinon vous aggravez votre cas. À supposer que le châtiment de celui qui vous a giflé est de dix (10) coups ou de cent (100) coups; vous, votre châtiment risque d’être de deux cents (200), de trois cents (300) coups ou plus. Parce que vous avez répliqué. On suppose que celui qui vous a infligé une gifle ne sait pas que ça fait mal mais vous qui avez reçu la gifle, vous avez eu mal. Vous ne pouvez donc plus prétendre que vous ne savez pas que ça fait mal. C’est pourquoi «si on te gifle sur la joue droite, il faut tendre la joue gauche.» plutôt que de riposter. Jésus n’est pas bête; s’il exhorte le monde à cette conduite, c’est parce qu’il sait que c’est ça la bonne conduite à tenir.

    À présent, il me plait d’aborder un cas spécial. C’est le cas du talisman, du gris-gris qu’on appelle "retour à l’envoyeur". J’entends les Nigérians résidant au Bénin appeler ça "return to the sender". Je connais une personne qui a ça à qui quelqu’un a envoyé un sort et c’est finalement ce dernier qui est mort. C’est quelque chose qui existe réellement et qui fonctionne. Mais soyons sérieux, faire usage de ce gris-gris, c’est rendre le mal pour le mal. On ne peut pas se cacher derrière l’argument qui consiste à dire «Moi, je n’ai rien fait; c’est l’autre qui a voulu faire ce qui est mauvais et il a reçu les conséquences.». Le fait d’utiliser ce gris-gris indique l’intention de son utilisateur de nuire à son prochain; d’une façon passive certes mais une passivité qui n’innocente pas pour autant. Si c’est qu’on vous faisait quelque chose pour vous rendre plus riche, parleriez-vous de "retour à l’envoyeur"? I don’t think so. C’est pour cela que moi, quand je vais voir un "technicien en ésotérisme" (ce que vous appelez marabout ou charlatan ou féticheur), j’opte pour quelque chose qui va anéantir, pulvériser le mal sans le retourner à qui que ce soit. Si DIEU, le Magnifique, avait accordé à l’Homme le droit de se rendre justice, moi-aussi j’allais avoir un talisman "retour à l’envoyeur" en bonne et due forme, mais l’Homme ne doit pas se rendre justice. Bon, je ne juge personne, hein. Il est dit «Tu ne jugeras point.», donc j’évite de juger. J’apprécie et j’explique seulement. Il est plus qu’évident que chacun est libre de son choix.
  • On n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau.

    Cette parabole fait référence à tout Homme qui ayant une connaissance de la vie doit éclairer ses semblables. Quelle est la fonction d’une lampe allumée? Celle d’apporter la lumière et d’éclairer les gens, n’est-ce pas? Allumer une lampe et la mettre sous le boisseau n’aurait donc aucun sens. Sri Jésus qui était une lampe allumée pour éclairer le monde ne pouvait donc pas rester caché. Il n’est pas faux de dire qu’il y avait de nombreuses personnes qui n’appréciaient guère le fait que le seigneur Jésus donnât des enseignements aux peuples les extirpant peu à peu de l’ignorance dans laquelle ils se trouvaient. Ces personnes mécontentes sont ceux qui voulaient maintenir les autres sous leur domination pour les manipuler à leur guise. Et il faut le savoir, ces personnes étaient dans les sphères de gouvernance de l’époque. À ces personnes qui lui faisaient le reproche d’apporter la lumière aux gens, Jésus pouvait donc répondre par cette belle parabole.

    Sri Jésus, le bien-aimé pour certains mais le non-désiré pour d’autres, ne pouvait pas faire autrement car une fois que vous êtes une lampe allumée, vous avez l’obligation d’éclairer d’autres personnes; ça devient un devoir. On ne peut donc pas reprocher à Sri Jésus de donner des connaissances aux gens afin qu’ils comprennent mieux la Vie, afin qu’ils se connaissent mieux, appréhendent mieux DIEU et apprennent à mieux vivre. Notons bien qu’en fait il n’avait pas le choix, il devait éclairer les gens qui avaient besoin d’être éclairés. Si la lampe (allumée) reste sous le boisseau, elle ne peut jouer son rôle, donc que les uns et les autres souffrent qu’elle ne reste pas sous le boisseau. Par ailleurs, en spiritualité la lampe symbolise la sagesse. On comprendra que ceux qui ont acquis ne serait-ce qu’une poussière de sagesse ne doivent pas se taire en regardant le monde aller à la dérive et à la décadence à cause des hommes qui continuent de végéter dans des erreurs du fait des faux enseignements qui ont investis les milieux religieux, les écoles et universités classiques, les organisations humaines.

    Il faut savoir qu’il y a des gens qui ont besoin de lumière. S’il y en a qui veulent demeurer dans l’obscurité, c’est leur choix mais qu’ils comprennent et acceptent que d’autres ont le droit de faire le choix contraire. Pour reculer les ombres noires diaboliques répandues par le biais de certains hommes, il est nécessaire que la Lumière Blanche Divine soit aussi apportée par d’autres hommes comme Ibrahim/Abraham, Yacoub/Jacob, Bouddha, Issa/Jésus, Mahomet, Samaël, etc., et leurs disciples. Et pour maigres que soient nos connaissances, nous nous inscrivons dans cette optique. D’autant plus que nous sommes entrés dans une ère de grande communication. Vous auriez remarqué que la communication dans le monde a pris un essor et une envergure considérables; mêmes les aveugles l’ont constaté. Aussi, si les gens malintentionnés utilisent les voies de communication, notamment aujourd’hui les canaux dits réseaux sociaux du net/web pour escroquer, répandre de la fausse information, diffuser des mensonges et autres bêtises, il faut que les "fils de lumière" utilisent également les voies de communication pour communiquer de bons messages qui ont un réel intérêt bénéfique. Ainsi, même si on n’est pas Jésus, quand on a des connaissances qui peuvent permettre aux autres de mieux cerner la vie et les questions de santé, de psychologie, de rapports sociaux, etc., on doit chercher à accomplir le devoir d’éclairer quelques gens.
  • À celui qui n’a pas, on ôtera même ce qu’il a.

    On peut entendre par là qu’on ne peut donner à celui qui n’a pas le pouvoir de faire, de fructifier, de répandre le bien. Ici aussi, ce passage de la Bible se réfère aux vertus de générosité, de fertilité, de bonté, etc. et à leur utilisation.

    Essayons de comprendre cela à travers un exemple. Supposons que vous avez un domaine cultivable. À un cultivateur vous décidez de remettre deux hectares et à un autre vous remettez un hectare. Une saison après, vous leur rendez visite et vous voyez que celui qui a reçu deux hectares a produit du soja en abondance, mais l’autre n’a rien produit de consistant. Une histoire similaire se trouve dans la Bible. À présent, si vous avez un autre domaine, à qui des deux allez-vous le remettre? À celui qui a produit quelque chose, n’est-ce pas? Et à l’autre, il faut même retirer l’hectare qui lui a été confié. Il est logique que ceux qui ont la capacité de faire bon usage d’une chose ou de fructifier une chose à eux remise, reçoivent encore plus cette chose mais à ceux qui n’ont pas cette capacité, on doit retirer ladite chose. À celui qui n’a pas, on ôtera même le peu qu’il a, c’est ainsi.

    On pourrait penser que c’est de la méchanceté mais quand on y réfléchit correctement, on voit que c’est la pure justice. Vraiment, quoi de plus juste? C’est pour cela que quand dans mon pays j’entends par exemple les syndicalistes parler de soi-disant acquis, ça me fait rire. Les syndicalistes sont tout le temps en train de réclamer de meilleures conditions de travail; mais sérieusement qu’est-ce qu’ils font de tout ce qu’ils obtiennent (augmentation de salaire, primes tous azimuts, cadre de travail amélioré)? On est en droit d’attendre des travailleurs un meilleur rendement, une meilleure productivité chaque fois qu’une de leur revendication est satisfaite mais ce n’est jamais le cas. Et quand c’est comme ça, en principe on devrait leur retirer ce qui leur a été accordé qu’ils appellent pompeusement "acquis". À ce propos, la petite histoire d’un fonctionnaire Béninois est suffisamment parlante. Celui-ci travaillait dans un bureau sans grand confort, il faut l’admettre. Mais au terme de luttes syndicales générales, son bureau et ceux d’autres cadres ont été aménagés: ventilation, climatisation, table et siège rotatif confortable; il peut donc se tourner à gauche et à droite comme aiment le faire ces messieurs qui ne perdent aucune occasion pour se donner de l’importance. Mais en fait, à quoi sert la climatisation à ce monsieur? On a constaté que quand il veut se reposer, notamment le week-end, n’ayant pas de climatisation dans sa propre maison, il se rend au bureau comme quelqu’un qui y va pour faire un travail important, et il met la climatisation à sa guise et se couche sur une couchette qu’il s’est trouvé. Mais, est-ce pour ça qu’on a mis la climatisation dans son bureau? Moi, en tant que simple citoyen du Bénin, je m’insurge contre cela et je demande qu’à ces gens il soit retiré ces choses qui leur sont octroyées. En vérité, ce que mérite ce monsieur, c’est un bureau sans confort. Le confort qu’il a obtenu ne contribue à rien de mieux dans son travail. Et franchement, ce n’est pas sérieux; c’est pour ça que je pense aussi à la création d’un anti-syndicat qui va enquêter sur les travailleurs et demander qu’on retire les primes et tout confort aux travailleurs fainéants qui sont légion dans les administrations.
  • Heureux les pauvres en esprit.

    On peut identifier deux pauvretés tout comme deux richesses: la pauvreté matérielle et la pauvreté spirituelle. Tout porte à croire qu’il est question ici de pauvreté matérielle mais il ya toutefois une nuance.

    La richesse matérielle est la possession d’une grande quantité d’argent (plus que nécessaire), la possession de plusieurs maisons (plus que nécessaires) et de nombreuses autres choses matérielles (plus que nécessaires). Une simple observation des riches nous permet de voir comme ils se comportent, comme ils sont attachés à leur argent et leurs biens matériels. Et cet attachement est réellement le problème. L’attachement fait que l’esprit est préoccupé par la richesse matérielle. Quand cela arrive c’est que l’esprit est asservi par le matérialisme. La personne est alors esclave de l’argent et l’argent est son maître. Et en tant qu’esclave, la personne est au service de l’argent-Mammon et agit pour Mammon. Rappelons-nous l’histoire du riche qui a demandé à Sri Issa comment faire pour entrer dans le Royaume des Cieux. Il lui a été répondu de se séparer de ses biens et il s’en est allé triste, parce qu’il était déjà tellement attaché à sa fortune.

    L’esprit ne doit pas s’attacher à la richesse matérielle et aux choses matérielles sinon il en est affecté. Alors corrompu, il se détache des questions spirituelles. Un tel esprit est sans scrupule et offre un terrain favorable à la multiplication de péchés. Le pauvre en esprit lui n’est pas dominé par l’argent; son esprit est libre et il peut vivre plus facilement selon la Loi Supérieure. Le pauvre en esprit est aussi pauvre de péchés, c.-à-d. qu’il commet moins de péchés et c’est à son honneur. Il apparaît qu’il faut être pauvre en esprit pour être pauvre de péchés. Le riche devenu esclave de l’argent fait beaucoup de péchés; on le sait car on le voit. L’argent étant un mauvais maître, il ne peut inciter nul à faire du bien. La plupart des riches d’argent et de choses matérielles (pas tous mais la majorité) sont aussi très riches de péchés car ils font des choses innommables pour être riches et dédaignent les pauvres. Mais ne nous méprenons pas sur la nécessité de l’argent dans notre monde. Tout le monde a besoin d’argent. Disons-le, la pauvreté n’est pas une bonne chose. Et il n’y a aucune contradiction dans ce que nous disons. Il faut être sobre et non pauvre; ou si vous préférez un autre mot, je parlerai de modestie. Être modeste, oui. C’est-à-dire se suffire. Pour nous la pauvreté n’est pas à vanter; ce sont les gens pervers qui vantent la pauvreté pour exproprier les autres de leurs possessions. Il nous faut avoir de l’argent mais en ayant toujours à l’esprit que l’argent n’est bon que s’il est notre serviteur. Si on laisse l’argent prendre le dessus sur nous pour nous dominer, alors il devient notre maître et en tant que maître, l’argent n’est pas bon. En fait, il est possible d’être matériellement riche et dans le même temps être pauvre en esprit, mais ce n’est pas tous les riches qui y arrivent.

    L’esprit a toutefois sa propre richesse qui est différente de la richesse de type matériel, il faut le souligner de deux traits. Cet aspect sera éventuellement abordé dans un autre article.

Mot de fin

Les textes sacrés sont des textes délicats dont la compréhension échappe au lecteur qui se limite au sens littéral de leur contenu. Cet article vous a présenté quelques passages bibliques à la lumière d’informations sur les symboles, sur le langage des initiés glanées ici et là. Et il y a bien évidemment d’autres passages de la Bible qui feront peut-être l’objet d’une deuxième partie.

Qu’on soit musulman, bouddhiste, chrétien, thronien, païen (qui n’est en réalité pas synonyme d’athée), ou autre, on doit éviter de donner des interprétations subjectives des textes sacrés dans le but de satisfaire nos vils desseins, ce qui équivaut à un travestissement, une vraie perversion. Sinon, on est un danger social, une personne animée d’un esprit de duperie dont les gens doivent se méfier. Et la remarque concerne tout autant l’auteur de cet article. Car, il ne s’agit pas de travestir, mais il s’agit de décoder ce qui est (en)codé. Oui, il s’agit d’essayer de dévoiler ce qui est voilé, d’expliquer et non de spéculer. C’est animé d’une telle intention et avec le souci d’être utile à mes semblables que je recherche, apprends, analyse et écris les divers articles que je publie. En tout état de cause (et peut-être dois-je aussi ajouter en tout état d’effet), ma crédibilité, si toutefois je suis crédible en quelque chose, se résume à mes capacités d’assimilation, d’observation, de réflexion et autres octroyées par le Père. Je recommande fortement de ne pas se contenter de la lecture de mes articles et invite les uns et les autres à lire les œuvres de gurus tels que Bouddha Gautama Sakyamuni, Swami Vivekananda, Samaël Aun Weor, et plus proche de nous, Elmancio Godson, et bien d’autres.

Je l’ai déjà dit mais je le répète car il n’est jamais assez de répéter ce genre de choses, il faut faire attention à ne pas donner aux livres sacrés une explication au sens littéral. Si un message n’est pas codé, il n’y a qu’un seul message. Mais si un message est codé, il y a deux messages: le message apparent (par le sens littéral) et le message voilé (à sens caché). À cet égard, il n’est pas faux de dire qu’à l’intérieur du Coran il y a un autre Coran que seuls ceux qui ont la capacité de voir arrivent à voir. De même à l’intérieur de la Bible, se trouve une autre Bible que seuls ceux qui ont la capacité de voir arrivent à voir. En outre il faut accorder un intérêt à tous les livres sacrés, je le dis principalement à l’attention des chrétiens qui sont fermés à d’autres livres sacrés comme le Coran. Il arrive que c’est en lisant un passage du Coran qu’on saisit mieux un passage de la Bible qu’on a lu; il arrive que c’est en lisant une ligne du Talmud qu’on comprend mieux un message du Coran; il arrive qu’une phrase de la Kabbale apporte un éclairage sur un passage de la Baghavad Gita, et vice-versa; ceci entendu dans le sens d’une relation n-aire.

Je remercie sincèrement toutes les personnes qui choisissent de lire mes articles, malgré la qualité très passable du blog (qu’il faudra retoucher).

Que la Lumière Divine nous éclaire, chacun et tous, dans notre lecture et notre compréhension des textes sacrés.

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