2017-08-26

Réflexion sur Les Rapports d’Égalité des Sexes

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Nul ne peut sauter par-dessus son ombre.

Elmancio Godson


Nous ne sommes pas les enfants d’une quelconque théorie,
nous ne sommes pas les enfants d’une bibliothèque,
nous ne sommes pas les enfants de telle ou telle institution.
Réellement, nous sommes les enfants du sexe.

V. M. Samaël Aun Weor




Le monde est inondé de théories, de concepts, de dogmes, d’idéologies nouveaux imaginés, conçus, élaborés qui s’écartent et s’opposent même aux principes qui aux premières heures constituaient le socle de l’humanité. C’est un état de choses qui nous inquiète, nous qui préférons un ancrage dans les racines de la réalité originelle.

Ce qui est inadmissible pour nous, c’est toute théorie, tout concept qui n’est pas dans la continuité de l’esprit des principes de la Création. Aujourd’hui on tente d’établir un rapport d’égalité entre hommes et femmes qui ne nous paraît pas conforme avec le plan divin.


Distinction sexuelle

Il nous apparaît que de façon générale, dans le monde on veut accorder plus d’importance au subordonné qu’au principal, au qualifiant qu’au qualifié. On veut plus considérer l’additionnel au fondamental. L’histoire de la Création nous enseigne que DIEU le Créateur a créé l’Homme à son image et à sa ressemblance; homme et femme, Il les a créés. Cette séparation est sexuelle étant donné que l’élément distinctif par excellence est le sexe. Si distinctif qu’il est indéniable que la fonction sexuelle a un effet déterminant (et même déterministe) sur des dispositions, des caractères, des comportements de l’Homme. Les deux parties, homme et femme, étant au départ mêlées ensemble, puis l’une sortant de l’autre, il n’est pas impossible qu’une portion résiduelle (pour ainsi dire) d’une partie soit éventuellement restée dans l’autre partie. Il peut donc arriver que la femme puisse faire certaines choses comme l’homme. Mais pour autant, jamais la femme ne peut remplacer l’homme et jamais l’homme ne peut remplacer la femme. La différence entre l’homme et la femme se situe fondamentalement au niveau du sexe; et remarquons qu’ils sont appelés à s’unir. En spiritualité, on entend parler de principe féminin et de principe masculin et jamais au grand jamais le principe masculin ne peut remplacer le principe féminin et prendre sa place; et vice-versa.

La distinction entre homme et femme est sexuelle. Pour cela il ne nous semble pas possible qu’on puisse faire une quelconque différence entre homme et femme en excluant le sexe, sinon ce serait de la tromperie. Pourtant, les gens veulent aujourd’hui qu’on fasse une distinction entre homme et femme uniquement et exclusivement sur la base de différences culturelles en rejetant les différences sexuelles, biologiques, etc., comme si ces différences mentionnées sont quelque chose à part. La distinction entre l’homme et la femme n’est pas pour nous une affaire culturelle. La culture n’est qu’une couche, un ensemble de croyances, d’habitudes, de styles, etc., qui vient s’ajouter à la nature humaine sexuelle de l’Homme. Comme l’a si bien insinué le Vénérable Maître Samaël, nous sommes un produit du sexe et nous portons un sexe comme caractère distinctif. Aucun Homme n’est créé autrement que par le sexe et maintenant des gens veulent nous faire ignorer cela et affirmer que c’est à travers la culture qu’il faut distinguer la femme de l’homme? Ce qui est amusant, c’est que ces gens qui excluent les différences sexuelles finissent par tomber dans une classification en deux groupes: hommes et femmes. Et les hommes qui veulent se faire prendre pour des femmes ne peuvent par exemple pas aller consulter un médecin pour pouvoir porter une grossesse. De même les femmes qui veulent se faire prendre pour des hommes ne peuvent prétendre émettre ne serait-ce qu’un seul spermatozoïde.

D’autre part la démarche qui consiste à justifier une égalité entre sexes en rejetant les différences sexuelles pour ne considérer que les aspects culturels paraît, à nos yeux, être une démarche perverse. Il ne nous semble vraiment pas sérieux de faire abstraction du caractère sexuel dans toute étude anthropologique ou sociale concernant l’Homme. Qu’on le veuille ou non quand on parle de femme et d’homme, la distinction est sexuelle au premier degré. Toute théorie qui refuse de considérer les différences sexuelles, biologiques, est une duperie; mais je ne demande qu’à être convaincu du contraire.

Place

Il me semble que nous n’avons pas intérêt à continuer de voir les choses dans une approche qui considère la chose étudiée exclusivement sous un de ses aspects. On a besoin d’essayer de toujours considérer les choses de manière holistique. Il nous faut avoir une vue d’ensemble des choses, des faits, des phénomènes pour ne pas nous tromper, même s’il est vrai que cela est difficile en raison de la perception altérée que nous avons aujourd’hui. On en a récemment parlé dans l’article sur la connaissance. Faire fi de certaines considérations est la meilleure manière de s’égarer dans nos théories, nos concepts, nos dogmes, pensons-nous. S’il est vrai que la femme aussi doit contribuer à la vie sociale, l’idée de la représentativité à égalité numérique vient de la non-considération de certains aspects. L’homme et la femme sont faits pour se compléter et non pour que la femme prenne forcément la place de l’homme ou que l’homme prenne forcément la place de la femme. Dans notre idée, l’égalité entre homme et femme est une égalité de complémentarité et non une espèce d’égalité de substitution ou une égalité (de partage) numérique ou une égalité de parité. Il ne saurait être nécessairement question de parité dans un gouvernement par exemple puisqu’on n’a pas affaire à un ensemble de couples. S’il s’agit de couples, alors oui, le nombre de femmes serait égal au nombre d’hommes. Un homme, une femme; nous parlons là évidemment de vrai couple et non de l’abomination sexuelle qui a cours aujourd’hui à grande échelle dans le monde.

Nous devons nous rappeler que chaque chose a sa place bien définie; l’homme a sa place et la femme a sa place. Si une chose n’est pas à sa place, il en résulte des problèmes. Si le feu-arrière d’une voiture doit prendre la place du phare et le phare la place du feu-arrière, on risque d’avoir des problèmes. De même si le radiateur doit rester à la place du pot d’échappement et le pot d’échappement à la place du radiateur, ça risque de créer des problèmes. La société humaine fonctionne mal aujourd’hui parce qu’on ne veut pas que les choses soient à leur vraie place. Il nous apparaît alors qu’on crée des théories bancales pour pousser le monde dans des erreurs.

Les cultures, pour ce que j’en sais (en Afrique, notamment), ne considèrent pas la représentativité des sexes sous un point de vue d’égalité numérique. Que ce soient dans les danses folkloriques, les cérémonies d’intronisation, les célébrations nuptiales, encore plus dans les rites cultuels, etc., on n’a pas forcément et obligatoirement un nombre égal de femmes et d’hommes. Il y a des situations où on a besoin de plus de femmes que d’hommes et des situations où il faut plus d’hommes que de femmes. Il ya des situations où la présence d’une femme n’est pas nécessaire et des situations où la présence d’un homme n’est pas nécessaire. Je me rappelle que lors des préparatifs d’un mariage dans le septentrion du Bénin, on devait préparer la future mariée et j’étais un peu curieux de savoir comment cela se passait. Mais les femmes m’ont renvoyé en me faisant savoir que ce n’est pas une affaire d’homme et donc que je n’avais pas à être là. Bon, je crois qu’elles ont raison, hein. Dans certains cultes, il est interdit que les femmes prennent part et assistent aux activités rituelles; la femme n’y a pas sa place. Et si la femme insiste, c’est son problème; ça peut lui coûter la vie et on ne peut accuser personne d’autre qu’elle-même. Il y a réellement des cas de décès comme ça où la victime est elle-même la coupable. Et si on veut toujours considérer les choses du point de vue culturel, il y a des cultures où l’homme ne reçoit pas d’ordre d’une femme, ce qui dans le milieu professionnel pourrait poser un problème.

L’égalité entre l’homme et la femme telle que nous la comprenons toujours au regard de l’Œuvre de DIEU est une égalité de complémentarité dans les rapports entre eux, précisément dans les liens du mariage. Cela veut signifier que l’homme et la femme doivent occuper des places et avoir des rôles qui se complètent harmonieusement. Si la question est une question d’égalité numérique, on devra alors penser à avoir une équipe de football avec un nombre égal de femmes que d’hommes; ce qui n’est même pas possible à l’heure actuelle puisqu’on a un nombre impair de joueurs dans une équipe de football, tout comme on a un nombre impair de députés et autres. Et c’est dans ce genre de situations d’incohérence que les défenseurs de l’égalité numérique entre hommes et femmes sont pris au piège. Rappelons que chaque chose doit être à sa place pour que les choses fonctionnent bien; c’est là notre croyance à nous. Et précisons que de façon générale la femme excelle mieux dans son rôle de femme que dans des rôles d’hommes. Mais on a voulu nous faire croire, par exemple, que lorsque la femme est aux commandes dans les instances de direction et de gestion, les choses fonctionnent mieux. Malheureusement, ce sont les femmes elles-mêmes qui ont eu à nous montrer que ce n’est guère évident. Nous pensons que les femmes ont des capacités mais on a particulièrement vu ces dernières années que les femmes d’État ont été décevantes. Quand on regarde spécialement le cas de ce pays d’Amérique latine, on est même horrifié. Dans mon pays le Bénin et dans le Nigéria voisin, on a des scandales de corruption, de détournement, de malversations diverses qui mettent en cause des femmes ministres, directrices de société. En fait, tout se passe comme si les femmes ont décidé de montrer qu’elles sont bien plus canailles que les hommes. Écoutez, vous pouvez nous accuser de sexisme si vous voulez, ça ne va pas nous empêcher de dire ce que nous pensons: à savoir que chaque chose doit être à sa place et la place de la femme, c’est plus à la maison qu’ailleurs. Les positions de parlementaire, de ministre, de chef d’État, etc., ne représentent pas à nos yeux la place privilégiée de la femme. Mais les femmes aujourd’hui ne veulent pas rester à la maison…

Talon d’Achille

Il y a une citation célèbre que j’aime beaucoup qui dit ceci: «Derrière un grand homme se cache une femme.». Il est vraiment intéressant de voir que la femme reste donc derrière l’homme et en plus elle se cache pour ne pas se faire voir. Regardez les plus grands hommes de l’histoire de l’humanité (dans l’Égypte ancienne, dans la Grèce antique, etc.); on ne voyait pas leur femme n’importe comment. Si bien qu’il y a des gens qui se méprennent et pensent que ces grands hommes n’avaient pas de femme et les accusent d’être des gens qui avaient des partenaires de même sexe.

Mais pourquoi la femme doit-elle avoir cette attitude? Parce que la femme est le talon d’Achille de l’homme. Quand on veut atteindre un homme, on peut passer par sa femme ou des fois par une autre femme à qui il est lié. Là-aussi, consultons un peu l’histoire pour voir. Quand les gens ont tout tenté pour avoir Samson et qu’ils n’ont pas pu, qu’est-ce qu’ils ont fait? Ils ont utilisé une femme et c’est comme cela qu’ils ont pu découvrir le secret de sa force pour l’avoir. Un autre exemple, vous en voulez? En voici, en voilà. Quand les gens ont tout fait pour éliminer Abacha au Nigéria sans succès, qu’est-ce qu’ils ont fait? Ils sont passés par des femmes, des prostituées, et alors ils l’ont eu. Encore un autre exemple: dans toutes les civilisations, on raconte la même histoire au sujet de la création de l’Homme. DIEU a crée Adamou et Hawaou, soit Adam et Ève, et Satan est allé les tenter. Mais vers qui Satan est allé en premier? Vers l’homme parce que Satan sait que l’homme est le chef. Cet homme, Adamou (Adam) ne s’est pas laissé avoir; il a refusé de manger du fruit défendu. Alors, qu’est-ce que Satan a fait? Il a attaqué sa femme Hawaou (Ève) à qui il est parvenu à faire manger du fruit défendu qui à son tour en a fait manger son mari. En effet, c’est la femme qui fait toujours manger (et boire) des choses à l’homme, n’est-ce pas? Des exemples de ce genre, je pourrais vous en raconter encore et encore. Voilà pourquoi, nous autres nous disons qu’il faut que la femme prenne conscience de ce qu’elle est. Un homme est d’autant plus invulnérable que sa femme est digne, forte et ferme en restant derrière dans l’ombre et en lui apportant son soutien. Et là où la femme va rester et apporter son aide à son époux, c’est plus à la maison que dans le gouvernement ou à l’hémicycle ou dans une soi-disant organisation non-gouvernementale. À trop s’exposer, une femme risque d’offrir à son propre insu des occasions d’atteindre son époux aux ennemis qui maîtrisent les astuces pour exploiter la faiblesse de la femme. Cet adage qui stipule que «Derrière un grand homme se cache une femme.»n’a pas menti; comment peut-il d’ailleurs en être autrement?

Maintenant il est nécessaire que nous demandions aux hommes de respecter leur épouse. Car, lorsque nous nous somme intéressés au problème, nous nous sommes rendu compte que le problème est né à une époque un peu lointaine dans l’histoire où l’homme a commencé à manquer de respect à sa femme, à ne pas lui reconnaître son importance. À ce moment-là les hommes imbus d’eux-mêmes et se croyant supérieurs à la femme se sont mis à penser qu’une personne qui reste à la maison est quelqu’un qui ne fait rien et donc qui n’a aucune valeur. Les femmes ont alors commencé à se rebeller et à vouloir aussi sortir et aller travailler hors de la maison pour montrer aux hommes qu’elles valent quelque chose. Alors, nous voulons demander à l’homme de respecter la femme qui est à la maison. Ce n’est pas parce qu’elle est à la maison qu’elle ne fait rien; attention!

La dernière fois j’ai eu l’occasion d’observer la femme de mon voisin. Elle a fait le balayage et le nettoyage du salon, puis elle a sorti une grande quantité de linges à laver. Elle faisait la lessive quand sa fille d’un an et quelque s’est réveillée et s’est mise à pleurer. Elle a d’abord laissé sa lessive pour aller s’occuper d’elle. Après un certain temps, elle est revenue reprendre la lessive et dans le même temps elle avait déjà mis le feu pour préparer le déjeuner. Tantôt elle va à la cuisine, tantôt elle revient faire un peu de lessive, ainsi de suite. C’était pas une mince affaire. Au regard de cela je pense qu’il faut être un homme anormal, stupide et con pour penser que la femme qui reste à la maison ne fait rien. Évidemment, je ne parle pas des femmes paresseuses (la paresse étant un péché) et fainéantes qui restent assises devant la télé et laissent tout le travail à la domestique; celles-là sont des gangrènes et on peut dire d’elles de façon péremptoire que ce ne sont pas des femmes à épouser. En tout cas, ça fait le problème des hommes qui épousent ce type de femmes. S’occuper de la maison, veiller sur les enfants, préparer le mets, etc., est une tâche noble dont l’homme doit reconnaître la valeur. Mais nous voulons ajouter à l’attention des épouses qu’il faut que ce soit elles-mêmes qui le fassent et non la domestique. En disant cela je me rappelle l’histoire d’une femme, dont le mari couchait avec la domestique, qui s’est plaint de l’infidélité de son mari. Une réunion familiale a été tenue et la femme racontait qu’avec tout le sacrifice qu’elle faisait à cuisiner (elle mentait évidemment), etc., qu’elle ne méritait pas cela. Et là, le mari l’a arrêté tout net en répliquant que ce n’est pas elle qui fait la cuisine mais plutôt la domestique. On a alors donné tort à l’épouse, d’autant plus qu’il y a un adage africain qui dit que c’est au bas-ventre de la femme qui s’occupe du ventre de l’homme que cet homme doit rendre honneur.

Droits et intérêts

Il est important malgré tout que l’homme fasse preuve de maturité, qu’il prenne de la hauteur et respecte sa femme. Même s’il est dans ses droits. Il n’y a pas à notre connaissance de droit qui justifie qu’on manque de respect à son conjoint. Mais on entend partout dans le monde parler de droits, à tort et à travers: on a le droit de faire ci, on a le droit de faire ça. Ce qui nous surprend nous autres, c’est de ne pas entendre parler des limites des droits. Or toute chose a des limites. Les femmes ont des droits qui ont des limites, ainsi que les hommes. Nous avons par exemple dans un précédent article intitulé "Sacrés Prophètes" parlé de la limite des droits des journalistes qui violent les limites de leurs droits. Et quand on viole les limites de ses droits, on tombe dans le délit. Bon, pour revenir à notre principal sujet, une fois, un ami m’a raconté l’histoire d’un homme qui se permet de venir à la maison avec une autre femme alors que son épouse est présente, de la faire sortir de la chambre, et de rentrer avec celle qu’il a amenée pour avoir des relations sexuelles avec elle. Et ce serait soi-disant pour donner une punition à son épouse. Et il y a toute une justification faite là-dessus: on dit que c’est son droit, que c’est chez lui, etc. Mais je pense qu’il outrepasse ses droits. S’il veut répudier sa femme parce qu’elle a triché ou je-ne-sais-quoi, il en a le droit. Moi aussi j’ai été avec une fille que j’ai un jour surpris en flagrant délit, mais je me suis juste contenté de rompre avec elle; c’est tout. Je ne vois aucun droit dans la manière d’agir de ce monsieur. Ceci c’est pour dire que nous exhortons vraiment l’homme à respecter sa femme.

J’ai entendu la dernière fois un dirigeant dire que les femmes doivent être encore plus nombreuses à l’assemblée, dans les instances de décision pour défendre leurs intérêts et pour contribuer au fonctionnement de la société. Cela nous attriste profondément qu’à ce niveau de responsabilité des hommes aient une conception si étroite des choses. À entendre ce monsieur, c’est qu’il ignore que les idées défendues, les réflexions faites par les hommes sont des fois fortement induites ou influencées par les femmes. Des fois, les propositions que font les hommes à l’assemblée ou au gouvernement proviennent bien de leurs épouses. J’avais un oncle (avais car il s’est déjà désincarné) qui un jour, alors qu’on discutait des femmes, m’a dit que souvent lorsqu’il a un problème professionnel ou autre qui le tracasse, arrivé à la maison, il commence à en parler avec sa femme et il arrivait qu’elle fasse une réflexion pas forcément directement liée au problème mais qui l’aidait parfois à solutionner ledit problème. L’auteur de cet article que je suis est un homme, certes; mais qui vous dit que certaines idées contenues dans ce document ne viennent pas d’une femme? Moi, si j’étais président de la république (calmez-vous, c’est juste une façon de parler; je ne serai jamais président), ça ne me gênerait aucunement d’avoir un gouvernement de cent pourcent (100%) d’hommes et une assemblée de cent pourcent d’hommes. Par contre, ce qui me gênerait ce serait que ce cent pourcent d’hommes ne prête pas attention aux préoccupations des femmes, à leurs aspirations, à leurs conditions. Je refuse de croire que les hommes ne sont pas capables de comprendre les problèmes des femmes et de les régler avec justesse dans un gouvernement ou dans une assemblée ou dans toute autre instance de décision politique, économique, social pour qu’on dise qu’il faut coûte que coûte que les femmes abandonnent des enfants à la maison, livrés à eux-mêmes pour soi-disant venir défendre leurs intérêts. Ce serait une honte pour les hommes de ne pas pouvoir défendre convenablement les intérêts des femmes, ce qui les amène à vouloir être coûte que coûte au gouvernement ou à l’assemblée. Et puis nous, on se pose une question, hein. Est-ce que les intérêts de la femme peuvent être dissociés de ceux de l’homme?

Vous savez ce que j’ai vu la dernière fois? Une femme en train d’alerter son bébé dans un hémicycle. C’est anormal. D’ici là les femmes vont se déplacer avec leurs enfants à l’assemblée. Et bientôt l’assemblée va devenir une espèce de Disneyland. Et si l’assemblée venait à concurrencer Disneyland, ce serait le comble. On peut nous accuser d’être sexiste, on s’en fout. Nous, on dit que la femme doit rester à la maison. Si elle n’a plus d’enfants à sa charge, genre une femme mature de soixante (60) ans dont les enfants sont tous grands et dans leurs foyers, alors elle peut aller au gouvernement, mais, il y a toujours un mais. Si elle a un mari qui a besoin qu’elle soit à la maison, elle acceptera de rester à la maison. Il est évident pour nous que le devoir de mère, de femme au foyer est réellement plus important que l’occupation d’un poste administratif ou politique.

Matérialisme

Au début, le débat sur le genre nous a laissé penser que l’objectif était d’apporter une solution mais ce qui est terrible avec cette affaire de notion de genre, c’est que nous avons constaté que lorsqu’on parle de "genre", ça signifie seulement "genre féminin". J’ai entendu de la bouche même d’universitaires et divers décideurs qu’à diplôme égal, il faut privilégier la femme. Mais d’où vient cette idée de privilège à accorder à la femme dans l’égalité entre sexes? Finalement, on a l’impression que cette histoire de genre est une notion fabriquée pour la vengeance, la revanche de la femme sur l’homme. Vous voyez donc qu’il y a un vice de forme, et même un vice de fond, puisque normalement dans le genre, il y a le genre féminin et le genre masculin. Mais ce que les promoteurs de cette notion perdent de vue, c’est que du côté des hommes il va y avoir une accumulation de frustration, d’aigreur qui va créer aussi un désir de vengeance. On n’est pas sorti de l’auberge, dirait l’autre.

Les mêmes personnes qui hier ont relégué la femme au rang d’être inférieur à l’homme sont celles qui aujourd’hui inculquent au monde la notion de rapport d’égalité numérique dont la mécompréhension et la mal-assimilation conduisent certaines femmes à être irrespectueuses, impolies envers les hommes en général et envers leurs maris en particulier. C’est ainsi qu’une femme à qui son mari reprochait un jour quelque chose a eu la réaction irrespectueuse et hors de propos suivante: «Tu es diplômé, je suis diplômée. Tu as acheté voiture, j’ai acheté voiture. Tu as acheté parcelle, j’ai acheté parcelle. Tu as construit, j’ai construit. Alors, c’est quoi?». Waouh, waouh, waouh. Si c’est ça la vie de couple alors je dis non, merci; je ne suis pas preneur. La vie de couple devient un terrain où on se mesure en terme de possession de biens matériels; vous voyez où va le monde? Voilà le genre de choses qui nous fait nous dire que le matérialisme va tuer ce monde. Dans ce monde on ne voit les choses que d’un point de vue matériel et non spirituel. Le fait aggravant étant que le matérialisme corrompt l’esprit. Si au moins elle s’était mesurée à son mari en terme de vertus, ce serait encore plus intéressant. Ça aurait été du genre: tu es poli, je suis polie, tu es humble, je suis humble, tu es honnête, je suis honnête, tu es intègre, je suis intègre, tu es fidèle, je suis fidèle, etc. Vous voyez que cela aurait été plus agréable à entendre et certainement il n’y aurait pas eu ce «Alors, c’est quoi?». À analyser la réaction de cette femme, c’est que le fait qu’elle possède les mêmes biens matériels que son mari est un droit légitime pour se comporter comme elle veut sans que son mari lui fasse un quelconque reproche.

Il y a d’autres femmes qui, elles, se croient même carrément supérieures à l’homme et elles ont développé une arrogance, une impolitesse, une insolence incroyables à l’égard de l’homme; et dans le même temps, elles veulent avoir un mari. Étant célibataire, on a voulu me présenter une jeune dame la dernière fois et j’ai refusé. Elle est riche et attrayante. Elle a deux enfants de père différent mais à cause de son caractère elle est seule et maintenant elle cherche un mari. Je suis désolé mais ce n’est pas parce qu’une femme est riche et belle (encore que c’est à l’extérieur seulement mais pas à l’intérieur) qu’elle ne va pas respecter l’homme sous prétexte que la femme est l’égale de l’homme. Les femmes de ce genre-là n’auront jamais de mari tant qu’elles ne vont pas comprendre qu’il faut respecter l’homme; allez écrire ça là où vous voulez. Ce n’est pas nous qui les maudissons, hein; ce sont elles-mêmes qui se maudissent par leurs comportements. Si les femmes se mettent des conneries de théorie en tête, elles vont vivre comme des prostituées, des wékourous, seulement: un certain temps, un certain monsieur va passer du bon temps avec une telle femme et il va partir; et un certain autre temps, un autre monsieur va lui-aussi transiter par là; il ne serait qu’en transit. Et ainsi de suite; ce qui n’honore pas la femme. Mais en disant cela, nous ne sommes pas en train de juger, hein. Il est dit «Tu ne jugeras point.». Donc, nous ne jugeons pas ces femmes-là, mais nous expliquons une situation, un état de faits, c’est tout. Chacun fait ce qu’il veut sur Terre, après le jugement se passera là-bas dans l’Au-delà; mais nous pensons qu’il vaut mieux faire ce qui est conforme aux prescriptions divines.

Conséquences

Lorsqu’on fait les choses anormalement, la nature résiste et tente souvent de nous faire comprendre que ce qu’on fait n’est pas correct mais nous n’aimons pas comprendre. La dernière fois j’ai entendu un chef d’État dire que c’est difficile de trouver des femmes pour former un gouvernement avec un nombre de femmes égal au nombre d’hommes. Cela m’a beaucoup amusé. Il faudrait qu’il réfléchisse sur le sens de cette difficulté dont il parle. Nous ne disons pas qu’il ne faut aucune femme dans un gouvernement hein, mais d’abord il faut savoir quel genre de femme mettre dans un gouvernement et aussi cesser de vouloir coûte que coûte une égalité numérique. Il faut songer à une égalité de complémentarité harmonieuse. Par exemple, posons-nous sincèrement la question de savoir si une femme mère d’enfants en bas âge doit être dans un gouvernement et même dans une administration. La dernière fois aussi une femme député ou ministre a formulé une inquiétude qui disait qu’il faudrait penser à la garde des enfants à la maison: qui va garder les enfants? Eh bien, vous madame; c’est votre rôle de mère. Il faut laisser votre poste pour vous occuper des enfants.

Le refus des femmes de rester à la maison a de graves conséquences sur la société que les gens perdent de vue. Je vais vous conter mon propre cas, en toute sincérité. J’ai commencé à regarder les films pornographiques au cours primaire (je devais être en classe de cinquième année ou sixième année). Et comment cela était-il arrivé? Quand papa va au boulot et que maman aussi va au boulot, on est laissé à nous-mêmes. La domestique? Non, elle n’a certainement pas la poigne pour nous maîtriser. Quand elle veut parler, il suffit qu’on lui rappelle qu’elle n’est pas notre mère et elle la boucle et rentre dans sa coquille. Alors comme ça, on avait un voisin dont le père avait une quantité de cassettes vidéo (VHS) pornographiques. Et pendant les congés ou les vacances, quand son père va au travail, il nous fait appel et on courait pour y aller. Voilà comment ça a commencé. Et c’est là que débute les bêtises comme la masturbation qui est un péché grave même si on entend aujourd’hui des sexologues soi-disant qui disent que c’est une bonne chose. Ensuite, on a commencé à se dire entre nous que cette "affaire" que les adultes font là, il faut que nous-aussi on commence vite à faire ça. Et on était pressé d’avoir des poils au pubis et toutes les bêtises du même style. Avec du recul, quand j’analyse tout ça, je me dis que si au moins une mère était à la maison, jamais on aurait pu faire cela. Et c’est la même chose avec la cigarette, hein. Je devais être en classe de quatrième année au primaire quand j’ai touché pour la première fois à la cigarette. Et toujours c’est quand papa et maman ne sont pas là. Il y avait dans le temps une cigarette appelée Saint-Moritz (et Maure je crois) qu’on achetait à dix francs ou quinze francs CFA et on s’enfermait dans la chambre pour fumer. Moi particulièrement la cigarette ne m’intéressait pas plus que ça et donc je m’en suis arrêté là. Mais les autres ont continué et sont après passés à autre chose: la ganja. C’est vite fait. Déjà en classe de quatrième ou troisième au collège plusieurs amis et frères fumaient déjà la ganja. Voilà un peu ce que crée l’absence des femmes à la maison. Et ce n’est pas tout; il y a d’autres choses graves comme ça. Après les parents veulent rejeter la mauvaise éducation de leurs enfants sur l’éducation de la rue. Mais avant que l’éducation de la rue ait le dessus sur un enfant, il a d’abord fallu que l’éducation à la maison soit ratée; soyons sérieux. Mais, on n’aime pas reconnaître sa propre responsabilité, ses propres torts. De toute ma vie, c’est une seule fois que j’ai eu l’occasion d’entendre un père reconnaître que c’est lui-même qui a raté l’éducation de son fils. C’est un homme de plus de dix ans mon aîné avec qui je causais et il n’était franchement pas obligé de me l’avouer. Mais les autres parents qui sont fautifs ne veulent jamais reconnaître leurs erreurs et leurs fautes. Alors, nous autres membres d’un certain ordre spirituel, nous disons qu’il faut que les femmes restent à la maison et laissent les hommes aller au boulot. Bon, quand on le dit, il y a certains qui disent voilà les anti-progressistes, voilà les gens qui sont contre l’évolution de la femme, voilà des gens qui ne veulent pas que la femme fasse des études et ait des diplômes, etc. Mais si nous, nous disons qu’il faut que la femme reste à la maison, nous ne disons pas qu’elle ne doit pas étudier. J’ai toujours dit que je combats les conclusions hâtives et la confusion des genres. Et cette réaction des gens est typique de l’amalgame, de la confusion des genres.

Femme évoluée

La femme peut étudier si elle veut. Elle en a le droit; et comment qu’elle en a le droit! Mais je crois bien que normalement c’est avant d’être marié qu’on étudie, hein. La femme peut faire les études qu’elle veut mais après il serait intéressant qu’elle reste à la maison.

Ce qui nous réjouit, c’est qu’il y a quelques femmes (elles ne sont pas nombreuses, mais c’est déjà ça) qui ont commencé à comprendre la chose. Nous avons l’histoire exemplaire d’une jeune femme ici au Bénin qui a fait des études universitaires, suivi un stage en entreprise et soutenu avec brio une thèse mais qui a dit à son mari qu’elle, elle veut rester à la maison pour s’occuper de son foyer et des enfants qu’ils auront. Elle a eu une discussion avec son mari et lui a demandé de lui donner de l’argent de poche mensuel pour ses besoins personnels de femme à part l’argent de la popote et ils se sont bien entendus. Quel beau couple! Nous leur souhaitons le meilleur. Si ce n’est pas la coquetterie qui tue les femmes, de combien la femme doit avoir besoin pour ses besoins? Tout ce qu’elle a appris à l’école, elle trouvera bien des occasions de l’appliquer dans le cadre de son foyer. En effet, le foyer est comme une micro structure; nous autres nous voyons ça comme ça. Une femme peut avoir étudié la comptabilité et l’appliquer dans son foyer. Une femme peut avoir étudié la biologie et l’appliquer dans son foyer. Une femme peut avoir étudié la littérature et l’appliquer dans son foyer. Encore mieux: une femme peut avoir étudié la cuisine et la restauration et l’appliquer dans son foyer, n’est-ce pas?

Toutefois, il y a certains métiers que nous conseillons à la femme, plus que d’autres, comme la cuisine, la couture, la comptabilité, la communication. Donc, nous disons non, nous ne sommes pas contre l’évolution de la femme. Et nous disons non à la conception d’une représentativité à égalité numérique qui requiert que la femme abandonne le foyer pour pouvoir être présente à l’hémicycle, au gouvernement, ou que-sais-je. Pourquoi ceux qui pensent que l’évolution de la femme, c’est d’être dehors ne pensent pas que la femme peut être dedans à la maison et être évoluée?

Mot de fin

Je vous remercie d’avoir fait halte sur ce weblog pour lire cet article qui a porté sur une réflexion sur les rapports de l’égalité entre hommes et femmes. La réflexion n’est pas entièrement épuisée, certains aspects n’ayant pas été abordés (la conduite sur le lieu de travail pour la femme) ou pas assez explorés (comment étant femme au foyer la femme peut participer au développement de la société). D’autre part des sujets liés à celui discuté ici comme le féminisme, l’émancipation méritent d’être examinés. Nous espérons avoir le temps au cours de notre passage sur Terre pour aborder ces aspects dans de prochains articles.

Retenons tout simplement que pour nous l’égalité entre l’homme et la femme n’est pas forcément une question arithmétique. Et retenons que nous ne pouvons connaître une réussite, un bien-être dans des choses qui ne correspondent pas à la nature humaine telle que décidée par DIEU, le Créateur. Nous sommes d’autant plus sûrs que le concept discuté n’est pas conforme avec le plan divin que ça n’apporte pas du bien à l’humanité, ça crée des anomalies, des incohérences dans son application; et ça, nous le voyons en observant les choses qui se passent autour de nous. Quand une théorie, un dogme, un concept a du mal à s’appliquer ou crée de nouveaux problèmes ou aggrave des problèmes existants, il faut l’éliminer. Il est de notre avis que cette affaire d’égalité des sexes telle que répandue dans le monde entier doit être révisée.

Que la Lumière Divine nous guide chacun et tous dans nos réflexions, dans nos analyses, dans notre compréhension de la vie.

Toute l’équipe de United Kingdom of Love qui s’est agrandie d’une personne (je ne suis plus seul) vous souhaite l’Amour et le meilleur chez vous.

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