2015-01-24

Sacrés Prophètes

Attention, cet article appartient à la section 'Vérité' de ce blog. Si vous n’avez encore jamais pris connaissance du type de son contenu, je vous suggère de prendre d’abord lecture du message de ladite section avant la lecture de cet article. Si vous craignez d’être perturbé par son contenu, je vous en prie NE LISEZ PAS cet article. Si vous décidez de lire cet article, vous le décidez de votre plein gré.


DIEU Le Créateur a créé le monde et les hommes pour qu’ils y vivent. DIEU Le Magnifique, Le Merveilleux, immensément aimant a toujours voulu que les hommes vivent heureux. Il leur a indiqué à cet effet le chemin de la droiture suivant laquelle ils peuvent vivre heureux. Mais il arrive que les hommes n’observent pas toujours la droiture de DIEU, ils se détournent poussés par les bas sentiments, les bas instincts attisés par Mammon. Les hommes se mettent alors à se faire du mal. Lorsque cela se produit et que cela atteint un point critique, DIEU suscite parmi les hommes une personne ou envoie un prophète pour rappeler aux hommes ses commandements et pour les ramener dans le droit chemin, pour leur propre bien en réalité.

En tant que tel, le prophète, l’avatar est un berger qui vient sortir du gouffre du péché les brebis égarées.

Dans les pas des prophètes

Nous pouvons tout de suite affirmer sans risque de nous tromper qu’un prophète n’est pas n’importe qui. On n’est pas prophète sans avoir des prédispositions, des capacités spirituelles, sans l’approbation et l’appui du Ciel. Un prophète s’avère être un homme capable de réaliser des choses extraordinaires et un homme qui peut se sortir d’épreuves que le commun des mortels ne pourrait supporter. Il apparaît de fait qu’un prophète est un homme qui est supérieur à l’Homme ordinaire profane. Un prophète est un surhomme, comme celui auquel Nietzsche fait allusion.

Au cours de l’histoire il y a eu plusieurs prophètes à des périodes différentes, dans des races et cultures différentes pour guider les hommes. Il ne revient pas à l’Homme de décider qui doit être un prophète de DIEU. C’est la volonté de DIEU et non celle de l’Homme. DIEU est Celui qui décide de qui sera son prophète, de la race à laquelle il appartiendra, de la manière dont il délivrera son message. Tous les hommes sont appelés à écouter attentivement l’enseignement d’un prophète, qui qu’il soit; ceci en raison du fait que DIEU n’envoie pas un prophète seulement pour la race du prophète ou seulement pour sa tribu. Contrairement à ce que la plupart des gens croient, lorsque DIEU envoie un prophète, un messager, Il l’envoie pour le monde entier car son monde qu’Il a créé est un et indivisible. Ceux qui pensent que tel prophète ne les concerne pas se fourvoient certainement. Si on doit rejeter un prophète parce qu’on n’est pas de sa race ou de sa tribu ou de sa patrie, alors il faut, par exemple, rejeter Isaac Newton et ses travaux si on n’est pas britannique. Ou bien rejeter John M. Keynes pour la même raison. Aussi, un prophète n’est pas la possession des uns et pas des autres. Nous avons pu constater par exemple que beaucoup de chrétiens aiment à croire que Issa/Esu/Jésus leur appartient, qu’il est pour ainsi dire leur propriété privée. Rien n’est plus faux. Issa a été envoyé pour le monde entier, de même que Mahomet a été envoyé pour le monde entier, de même que le Bouddha Gautama Sakyamuni a été envoyé pour le monde entier. Cela est ainsi.

Dans la démarche, un prophète reste dans les pas des prophètes qui l’ont précédé. Nous pensons que c’est une question de pur bon sens que les prophètes ont et que les hommes gagneraient à avoir. Ainsi, lorsqu’un prophète ou un avatar arrive, il étudie d’abord la vie et l’enseignement des prophètes qui l’ont précédé, ce dont il aura à s’inspirer. Le prophète étudie aussi l’œuvre, les écrits de réputés sages et savants. Il n’est point faux de dire que Mahomet a eu à étudier l’enseignement de Moussa/Moïse, celui de Ibrahim/Abraham, de Issa/Jésus, et d’autres. De même le Maître Jésus a eu à étudier l’enseignement de Bouddha et d’autres prophètes. Même le philosophe Socrate a eu l’attention du Maître Jésus. Cela participe de la formation du prophète qui acquiert aussi des connaissances spirituelles dans une école ou en autodidacte. Le Bouddha par exemple a étudié au pied d’instructeurs comme Kalama. En ce qui concerne le Maître Jésus, ce n’est plus un secret qu’il a appartenu à l’ordre des Esséniens où il a reçu une grande éducation spirituelle. Le Maître Samaël Aun Weor quant à lui a la réputation d’être un autodidacte accompli. Un prophète ne vient donc pas agir sans considération pour ses pairs qui l’ont précédé. La prophèteté d’un prophète exige qu’il se réfère à ses prédécesseurs.

Penser que des prophètes de DIEU s’opposent relève d’une maladie mentale. Il n’est pas possible que deux prophètes de DIEU disent des choses contraires. Pour nous, la probabilité que DIEU puisse envoyer des messagers venir communiquer des messages contradictoires est égale à zéro. Et il est très dangereux de répandre l’idée contraire d’un dieu qui chercherait à semer la zizanie parmi son peuple. Dire et faire des choses de différentes manières ne suffit pas pour qu’on dise que des gens sont opposés. Il est à noter qu’un prophète peut œuvrer dans un domaine plus que dans un autre, sans que ce soit une opposition à d’autres prophètes.

Époque

Tous les hommes ouverts d’esprit qui ont fait le choix de ne pas être des idiots et qui se sont un peu intéressés aux prophètes de DIEU ont dû se rendre compte que tout au long de l’histoire tous les prophètes de DIEU ont délivré le même message. Certes les messages apparaissent sous différentes formes/expressions mais c’est le même message. Un prophète né à une époque donnée va s’appuyer sur les faits de son époque pour faire passer son message. Il va s’appuyer sur les éléments de la race et de la culture qui sont les siennes pour dire ce qu’il a à dire. Mais dans le fond, on a le même message. Si un prétendu prophète vient à annoncer un message qui n’est pas le même dans son contenu que celui des prophètes de DIEU alors on peut dire qu’il s’agit d’un faux prophète comme ceux qu’on rencontre de nos jours.

L’intelligence devrait nous faire comprendre qu’on ne peut pas s’attendre à voir deux prophètes de deux époques différentes accomplir les choses de la même manière. À deux époques différentes, la situation n’est pas la même, les souffrances que vivent les populations ne sont pas les mêmes. Le prophète vit et agit dans son époque. Mais l’enseignement d’un prophète n’est pas pour autant périmé parce que son époque est révolue (et qu'il n’est plus physiquement présent). Même si un Homme actuel ne vit pas au temps d’un prophète, il n’empêche que la vie d’un prophète au cours de son magistère ou de son prophètanat est très riche d’enseignements dont il peut s’inspirer et qu’il peut adapter à son époque personnelle pour mener une vie exemplaire.

Prophètes unis, fidèles désunis

Il est évident que l’enseignement des prophètes dépasse la dimension d’une religion, dans la compréhension moderne que les hommes ont des religions. L’enseignement des prophètes est quelque chose de transcendantal. Ainsi, il n’est pas donné à n’importe qui de bien comprendre le message des prophètes. Beaucoup de personnes pensent comprendre l’enseignement d’un prophète donné. Nous invitons ces gens à se poser sincèrement la question de savoir s’ils ont vraiment compris ce qu’ils pensent avoir compris. Nous demandons aux gens de se poser la question de savoir si vraiment les connaissances qu'ils ont acquises sont exactes.

Tous les prophètes de DIEU se connaissent parfaitement et sont unis entre eux. Ils savent bien quel message ils ont délivré au monde. Là où les prophètes se trouvent, ils ne sont pas en conflit les uns avec les autres. Ils se comprennent très bien et s’accordent parfaitement. Mais ce sont les hommes qui se réclament de ces prophètes qui ne comprennent rien à rien, quand bien même on leur a toujours enseigné l’amour du prochain, qui se font la guerre. Ce sont les fidèles désunis qui sont dans le monde à se battre en eux. Il faut savoir qu’il n’y a pas de prophète meilleur qu’un autre. DIEU n’envoie pas les prophètes en compétition. Se mettre à penser qu’un prophète est mieux qu’un autre est une mauvaise façon de considérer DIEU et ses prophètes.

La question judicieuse à se poser est de se demander comment des hommes se réclamant de tel ou tel prophète peuvent passer leur temps à se haïr et à s’entretuer alors que les prophètes dont ils se réclament ne sont pas eux en guerre? Réalisez-vous à quel point le monde est malade?

À cette étape de la discussion, il n’est pas superflu d’insister sur le fait que tout prophète de DIEU doit être considéré comme tel. En outre, le caractère méritoire et sacré des prophètes exige qu’on leur accorde un respect volontairement consenti, sans hypocrisie.

Toutes ces assertions peuvent être difficiles à accepter par certains. Nous savons qu’il n’est pas facile d’appréhender la réalité de DIEU qui est quelque chose de très complexe et c’est pour ça que nous avons de la compassion pour les gens qui vivent dans le déni de DIEU. Ne pas croire en DIEU est dû à une incapacité certaine, à une défaillance des facultés réceptrices et cognitives du non croyant. Il est clair et net, indéniable et indiscutable que les athées sont des attardés. Il est utile et nécessaire que les athées soient soignés, et surtout qu’ils guérissent.

Jihad

Nous avons entrepris d’aborder brièvement la question du jihad car elle est cruciale. Le jihad est un concept-argument sur lequel s’appuie tant et tant de mouvements islamistes, de groupes jihadistes terroristes pour justifier leurs actes. L’interprétation erronée du jihad justement due à une mal assimilation de l’enseignement de Mahomet conduit à des comportements pourtant contraires aux prescriptions divines de tolérance, de respect de la vie humaine. Une fois qu’on a reçu la bonne explication on réalise aisément que le jihad qui est l’une des questions centrales aux prophètes consiste à lutter contre les démons qui habitent l’Homme, qui le manipulent et qui l’amènent à commettre de mauvais actes. L’Homme doit livrer une guerre farouche à ses propres démons internes pour s’en débarrasser, afin d’être un Homme bon. C’est ça la guerre sainte. C’est une guerre qui se fait à l’intérieur de soi-même. C’est cette guerre que le Maître Jésus a fait quand il a débarrassé sa bien-aimée Marie-Madeleine des sept démons/péchés capitaux. On voit donc clairement que le Maître Jésus a fait le jihad avant même Mahomet; seulement qu’on n’appelait pas ça jihad. De même le Bouddha a fait le jihad avant Jésus tout comme Hermès Trismégiste l’a fait avant le Bouddha.

Penser que c’est la bénie Marie-Madeleine seule qui avait les sept péchés capitaux en elle est la preuve qu’on n’a rien compris. Tout Homme a au départ les sept péchés capitaux en lui. Même le Maître Jésus avait aussi les péchés en lui. Jésus a porté les péchés du monde. Mais il s’en est débarrassé et c’est ce que tout Homme doit faire. Ainsi le jihad, le vrai, n’est pas que l’affaire des musulmans. Tout Homme doit faire le jihad s’il veut se libérer des démons qu’il porte en lui-même pour pouvoir développer des vertus.

Il y a eu de grands personnages dans le monde qui ont fait le jihad. Ibn al-Arabi par exemple a fait le jihad. Saint-Jacques de Compostelle a fait le jihad, Leonardo da Vinci a fait le jihad, Ludwig van Beethoven a fait le jihad, Pythagore a fait le jihad. Aujourd’hui encore il y a quelques gens qui savent ce qu’est le vrai jihad et qui font le jihad.

Terroristes contre terroristes: un sérieux problème

Aujourd’hui, la mal-compréhension et le travestisme des interprétations ont ouvert la voie à des fanatiques extrémistes terroristes. Si on est d’accord que le terrorisme auquel le monde est confronté a un fond religieux, il apparaît qu’en vérité, il n’y a pas que le milieu islamique qui est concerné; d’autres confessions sont aussi concernées. Le terrorisme existe dans d’autres religions, certes avec plus de retenue, moins d’ampleur, moins d’éclat et moins de démonstration. Le monde est donc actuellement sérieusement pris dans la tourmente des terroristes et de ceux qui disent lutter contre les terroristes, qui sont eux-mêmes…des terroristes. C’est simple; nous, nous ne voyons pas comment appeler ces gens. Notre croyance est qu’il y a une manière de résoudre ce problème dont les anti-terroristes terroristes ne veulent pas.

À notre humble avis, adopter une posture d’affrontement, de conflit face à un fléau dans lequel sont impliquées des composantes des populations nationales est certainement très stupide. Les coups peuvent venir de n’importe où.

Désapprobation

Nous en venons maintenant à traiter de la liberté d’expression ici plutôt qu’ailleurs à cause de la cible choisie dans l’utilisation malheureuse et déviante de cette liberté d’expression qui a eu pour conséquences des représailles de la part des terroristes conventionnellement reconnus, les premiers.

Nous, nous prenons notre courage à deux mains et prenons une profonde inspiration pour dire avec toute notre force possible que NOUS DÉSAPPROUVONS TOTALEMENT des caricatures injurieuses contre tout prophète, quel qu’il soit. Chercher à défendre l’irrespect contenu dans des caricatures injurieuses par le fait que c’est la liberté d’expression procède d’un intellect perverti et corrompu.

Nous, nous ne sommes ni musulman, ni chrétien, ni bouddhiste; nous avons fait le choix de n’appartenir à aucune religion car nous avons constaté que les religions ou plutôt les fidèles des religions -sans aucune distinction-, sont la source de nombreux problèmes aujourd’hui dans le monde. Toutefois, nous n’acceptons pas les caricatures insultantes à l’endroit d’un prophète. Nous n’allons pas accepter l’irrespect au prophète Mahomet; nous n’allons pas accepter l’irrespect à Jésus; nous n’allons pas accepter l’irrespect au Bouddha. Jamais nous n’allons accepter cela. Même si un authentique bouddhiste venait à manquer de respect au Bouddha Gautama Sakyamuni, nous lui demanderons d’arrêter ça immédiatement. On peut trouver que nous voulons être plus royaliste que le roi, mais il n’en est rien. Si vous avez bien lu, nous vous avons montré que tout prophète est envoyé pour l’humanité toute entière. C’est pour cela que nous nous sentons concerné par les comportements irrespectueux à l’égard de tout prophète. Lorsqu’il faut dire sa désapprobation, il faut le dire. Et c’est ce nous faisons.

Il nous est arrivé de constater qu’il y a des musulmans atteints du mal qui altère le discernement et empêche d’avoir la justesse de conscience nécessaire pour accomplir efficacement une responsabilité comme il le faut. Ces musulmans corrompus par les plaisirs captieux de certaines choses occidentales trompeuses et malsaines ont choisi de fermer les yeux sur les caricatures injurieuses du prophète parce qu’ils veulent faire "ami-ami" avec l’occident. Nous, on n’a rien contre l’amitié; être ami avec l’occident n’est pas mauvais mais entre amis il faut se dire la vérité. Nous, nous ne sommes pas des tueurs d’hommes et ne voulons pas qu’on assassine les insulteurs d’un prophète. Mais lorsque la situation l’exige, il faut avoir la fermeté qu’il faut, à la mesure qu’il faut, au moment qu’il faut. Aux uns, nous demandons de ne pas pousser la vertu de la bienveillance jusqu’à tomber dans le vice de la complaisance. Et aux autres, nous disons de ne pas pousser la vertu de la tolérance jusqu’à tomber dans le vice du laxisme voire de l’impunité.

Il y a des choses qui n’ont pas besoin d’être dites d’abord dans le coran, dans la bible, dans la bhagavad gita avant qu’on sache si c’est normal ou pas. Si quelqu’un place une télé dans une mosquée, et lors de la prière fait une première rak’a, interrompt la prière pour regarder un peu la télé puis fait une seconde rak’a et regarde encore un peu la télé, ainsi de suite; dira-t-on que comme le coran ne se prononce pas là-dessus que c’est normal? Ou bien si quelqu’un interrompt une prière pour servir un client qui est arrivé dans sa boutique, on dira qu’on ne sait pas si c’est anormal?

Nous acceptons le fait qu’on peut ne pas être d’accord avec les idées de quelqu’un et qu’on a le droit de l’exprimer. Mais le débat d’idées ne saurait être un débat de personnes où on voit des attaques personnelles. Il faut que nous ayons le bon sens de ne pas être contradictoire et incohérent. Nous même il y a des choses sur lesquelles nous ne sommes pas d’accord dans l’enseignement qui nous a été donné. Si Jésus était physiquement présent et que nous n’étions pas d’accord avec lui sur une idée, nous lui dirions: Maître, nous ne sommes pas d’accord pour telle et telle raison. Et si nous avons tort, il nous fera certainement voir que nous avons tort. Mais si nous ne sommes pas d’accord avec lui et qu’à cause de ça nous nous mettons à lui manquer du respect en faisant des caricatures injurieuses, ce n’est plus un débat d’idées; nous serions là en train de nous attaquer à sa personne. En effet, le Maître Issa/Jésus n’est pas une idée, c’est une personne. Moussa/Moïse n’est pas une idée, c’est une personne. Le Maître Samaël Aun Weor n’est pas une idée, c’est une personne. Bouddha n’est pas une idée, c’est une personne. Mahomet n’est pas une idée, c’est une personne. Qui plus est, ils ne sont pas n’importe quelle personne, ils sont des prophètes.

Faire des caricatures insultantes sur un prophète en lui prêtant des propos qui ne sont pas le sien n’est pas de la liberté d’expression, c’est de l’impolitesse, c’est de l’irrespect. Il n’y a pas de la place pour l’injure dans la liberté d’expression. Il n’y a pas de place pour l’irrespect dans la liberté d’expression. On peut tromper quelques gens en leur faisant accepter que c’est la liberté d’expression mais comme nous le chante Peter Tosh on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps. Nous, on ne va pas nous tromper là-dessus.

Une nation, quelle qu’elle soit, ne peut prétendre reposer sur de vraies valeurs, se targuer d’avoir un passé glorieux, se dire civilisée, et se compromettre au vingt-et-une nième siècle avec l’irrespect à un prophète, pour avoir accordé avec complaisance, avec négligence et sans surveillance le droit d’une soi-disant liberté d’expression à des journalistes et caricaturistes pour le moins irrévérencieux et haineux. Car c’est la haine qu’on a en soi qui conduit à salir le prophète des gens; pas l’amour. L’ironie de la situation, c’est que c’est par manque du vrai jihad qu’ils agissent ainsi.

Penser qu’on peut être en paix avec les autres en les blessant avec des caricatures insultantes sur celui qu’ils considèrent comme leur prophète est le signe qu’on est plongé dans un sommeil très profond. Montrer de l’irrespect à celui que des terroristes considèrent comme prophète est une réaction de personnes aussi mentalement et psychologiquement perturbées que le sont les terroristes eux-mêmes. Bonnet blanc, blanc bonnet.

Nous ne comprenons vraiment pas quel est cet acharnement à vouloir coûte que coûte caricaturer le prophète des gens. Oui, acharnement puisque ça fait des années qu’ils le font et ils ne veulent pas arrêter de le faire. C’est dingue, si vous me permettez l’expression. On pense apaiser les gens en leur disant qu’on fait aussi des caricatures du pape. Nous avons eu l’occasion de voir la caricature d’un certain pape; c’était un dessin bien gentil qui n’avait rien à voir avec une caricature de Mahomet qu’on a représenté avec un corps de chien. La question c’est: pourquoi on n’avait pas représenté ce pape là avec un corps d’âne ou de porc ou de rat, par exemple? Attention, nous ne disons pas ça pour qu’on le fasse mais pour interpeller la conscience des caricaturistes-insulteurs. La meilleure attitude à tenir en tout état de cause, c’est d’arrêter de faire des caricatures de prophètes avec des insinuations désobligeantes et des écrits blessants, infâmes et inglorieux. Nous disons bien, inglorieux.

Inquiétude

Vraiment, la conception de certains de la liberté d’expression est terriblement inquiétante. Lorsqu’une certaine personne fait l’apologie des tortures de prisonniers, elle n’a pas de souci car on ne dit rien. On ne sanctionne pas l’apologie des frappes aériennes sur les populations d’un état souverain. On ne sanctionne pas l’apologie des coups d’état politiques, du renversement du régime politique d’un pays souverain. On ne sanctionne pas l’apologie de la pédophilie. On ne sanctionne pas l’apologie d’une autre déviance sexuelle qui prend de l’ampleur et qu’on veut nous faire accepter en Afrique mais que nous n’allons jamais accepter. Mais si on fait l’apologie du terrorisme, oh surprise surprise -la surprise du millénaire-, on nous dit qu’on a enfreint la liberté d’expression. Vous voyez vous-même, cher lecteur, que l’humanité a de sérieux problèmes. L’incohérence des lois dans le monde témoigne à n’en point douter de l’incohérence de ceux qui les conçoivent. On reconnaît un arbre à son fruit.

Si faire des caricatures désobligeantes d’un prophète est vraiment de la liberté d’expression, l’apologie du terrorisme l’est également, sûrement. Pourquoi condamner l’un et pas l’autre?

Dans toute organisation qui se respecte, on demande souvent d’être très prudent et délicat sur les questions religieuses et politiques avec le public, car les susceptibilités (et sensibilités) dans ces domaines sont très fortes. Il est incroyable de constater que des gens qui se disent journalistes et des gens qui veulent se faire passer pour des personnes intelligentes ignorent des choses aussi élémentaires de la vie.

Le problème, c’est qu’il y a des décennies que le monde perd de plus en plus les vraies valeurs qui sont remplacées par des anti-valeurs, des mœurs dépravées qu’on veut faire passer pour des valeurs. Le moral est abandonné et remplacé par l’immoral qu’on défend en lieu et place du moral. On veut faire de l’irrespect une valeur.

Quand à ceux qui sont solidaires des caricaturistes-irrespectueux des prophètes, nous aimerions leur poser une question: lorsque vous apprenez que votre voisin de quartier est allé dire des injures sur vous, vous contentez-vous de dire que c’est la liberté d’expression?

Compassion

Avoir de la compassion est bien et nous aussi nous avons de la compassion pour les personnes meurtries, les victimes d’atrocités mais il faut qu’on sache éviter de faire la confusion et de mélanger les choses. Nous pensons que c’est une très grave erreur d’être solidaire de personnes qui n’ont pas du respect pour un prophète, leur donnant par cette solidarité caution pour continuer dans la même voie. La compassion qu’on éprouve ne doit pas nous pousser à faire montre de solidarité pour ce qui est vraiment anormal. Sérieusement, la jouissance d’un droit qui ne vous garantit pas la sécurité et la paix mais qui vous expose plutôt à des attaques meurtrières doit impérativement interpeller la conscience de l’humanité entière. Il doit forcément avoir quelque chose d’anormal dans un tel droit.

Ce qu’il faut savoir, c’est que nous sommes tous les mêmes dans ce monde, tous des frères de la même famille divine. Le fait qu’on soit de famille sociale différente n’est en rien contradictoire au fait qu’on provient du même Père divin et de la même Mère divine. Le petit Chinois qui n’est pas encore né et qui va naître dans sept jours à Beijing est notre frère. L’enfant Russe qui va venir au monde dans onze ans, et dont les parents biologiques ne se sont même pas encore rencontrés pour savoir qu’ils auront un enfant, est notre frère. Nous n’y pouvons rien, c’est comme ça; et nous devons l’accepter. Si dans ce monde on ne peut pas comprendre cela et s’aimer alors la seule chose qui attend l’humanité c’est les souffrances, souffrances, souffrances, souffrances…

Disons-le en toute franchise, l’extrémisme religieux est tout aussi condamnable que le manque de respect aux prophètes. Cela fait que nous, nous ne pouvons pas prendre parti pour quelqu’un dans la haine mutuelle des uns pour les autres. Pour cela et pour toutes les autres raisons évoquées plus haut, nous, nous ne sommes pas Kouachi; et de la même manière nous ne sommes pas Charlie, non plus.

Mot de fin

Il y a des paroles infâmes et il y a des silences délictueux nous fait savoir le Vénérable Maître Samaël Aun Weor. C’est pour ne pas commettre le délit du silence face à ce qui se passe de façon générale avec les religions que nous avons décidé encore une fois de nous exprimer pour amener les gens à reconnaître la valeur des prophètes et à arrêter l’irrespect, les provocations, la haine.

En définitive, retenons que les prophètes ne sont pas n’importe qui, qu’on leur doit du respect et que l’irrespect ne peut pas être institué en valeur intégrée dans la liberté d’expression. Les problèmes du monde peuvent être évités si on apprenait à s’aimer sans condition aucune. Nous, nous avons le cœur tellement triste de voir des hommes se comporter avec supériorité et par un manque d’humilité évident, s’accorder à eux-mêmes une considération importante qu’ils refusent d’accorder aux autres. Nous espérons toujours, en optimiste invétéré que nous sommes, un monde meilleur pour tous. Nous vous remercions pour votre précieux temps mis dans la lecture de cet article. Que la Lumière Divine éclaire la vie de chacun et de tous.

Nous sommes tous UN mes frères…jusqu’à l’Éternité.

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♪This is what I pray for. ♫Peace, ♪Oh Peace. ♬All around the world. Wo-ooh. ♫I pray for peace. ♪Oh woo, peace. Oh, oh, oh peace. Heaven, ♬shine your light. Shine your light on me, shine your light on me. Let it shine.♫ (La, la, la, la, laaa.)
It's something like that. Sorry, I don’t know the lyrics.

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