Introduction
À la question de savoir comment se porte le monde, on aurait du mal à répondre qu’il se porte bien. Il ne s’est pas d’avantage mieux porté en 2012 qu’en 2011 la bêtise humaine s’étant encore illustrée dans des manifestations qui ne concourent pas à la réalisation d’un monde de justice, de paix, de sécurité, d’égalité et que sais-je. La bêtise humaine due à une réelle ignorance a donc encore sévi.Crise de moralité
Les personnes considérées comme modèles par certains dans le monde suscite des réflexions. Normalement on devrait œuvrer pour se défaire des défauts et des erreurs qui se font dans la vie. Mais que des gens deviennent des modèles par leurs mauvais comportements dans la société révèle un renversement de la recherche de ce qui doit être l’idéal humain. Le fait qu’un homme qui a tué et dépecé un autre Être humain lui vaille d’être désigné comme personnalité du web mérite qu’on y accorde une attention plus que passive; car c’est loin et très loin même d’être un fait anodin.Il y a forcément quelque chose qui ne va pas dans le monde. Cela signifie qu’il y a des gens qui ont une véritable admiration pour cette personne. Cela signifie aussi que les admirateurs de cette personne feraient la même chose s’ils en avaient l’occasion; pour être admirés à leur tour. Il apparaît qu’on est face à une moralité en décadence. De plus en plus la crise de la moralité se manifeste également dans des déviances exposées sur le web et relayées par des chaînes de télévision. Cela semble être une promotion et un encouragement à faire davantage de conneries.
Voulez-vous passer à la télé? Posez un acte des plus immoraux, des plus choquants, des plus abominables; et vous aurez une place en diffusion télévisée. Et on pourra ainsi dire que ça fait partie de l’évolution du monde. Alléluia, comme le dirait l’ayatollah!
Justice et démocratie
On aurait espéré que la justice créée par des Hommes serait une justice égale pour chacun et pour tous. Mais dans l’application on a parfois l’impression qu’il est question d’une justice des uns contre les autres; une justice au service des uns épris de domination sur les autres. Encore aujourd’hui des Hommes continuent de faire régner la raison des plus forts sur les plus faibles. La justice qu’on nous veut accepter semble avoir plusieurs visages. C’est la justice du deux-poids deux-mesures ou la justice dite à double vitesse. Une justice où entre deux adversaires politiques ayant agi et commis des actes similaires caractérisés par la violence des uns en réponse à la violence des autres; on choisit de juger l’un des adversaires et de laisser l’autre. Et on s’attend à ce qu’il y ait la paix entre eux et leurs partisans. Quand la démocratie nous est vendue comme le système de la justice, du respect des droits de l’Homme et que ce sont des démocrates qui sont derrière cette forme de justice, cela nous amène à commencer par avoir de sérieux doutes sur le bien-fondé de cette démocratie.Dans diverses régions du monde, des peuples (par eux-mêmes ou poussés par l’extérieur) ont estimé que leur président est un mauvais gouvernant et qu’il est la cause des maux du pays. On chasse donc le président jugé de dictateur du pouvoir, mais pour autant les nombreux problèmes de la nation n’ont pas disparus. On a même le sentiment qu’il y a de nouveaux problèmes qui n’existaient pas avant qui se sont ajoutés. Alors ce qui serait intéressant de faire, c’est que les peuples (et ceux qui cherchent à démocratiser les autres) fassent leur propre autocritique. Il ne faut pas croire qu’on est soi-même exempt de tout reproche. L’Homme ordinaire aime à penser que ce sont les autres qui sont la cause de ses malheurs mais l’Homme éclairé sait qu’il a sa responsabilité dans ce qui lui arrive, dans les situations qu’il vit.
Les gaffes commises dans l’instauration forcée de la démocratie font que les pays où cela s’est produit présentent après un visage sombre et non-réjouissant de la démocratie caractérisé par la désolation, l’instabilité. S’il est peut-être tôt de le dire d’un pays comme l’Egypte, il n’est pas si tôt que ça de le dire d’un pays comme l’Irak.
La liberté d’expression et rien que la liberté d’expression.
Le journalisme moderne a manifestement perdu de la noblesse d’antan avec ses travers, ses dérapages. L’abus de la liberté d’expression conduit à des propos et actes qui n’ont rien à voir avec cette liberté d’expression. Sous le couvert de la liberté d’expression certains journalistes (et autres personnes) veulent tout dire et de n’importe quelle façon, allant jusqu’à faire des attaques de personnes. Cela est regrettable. Lorsqu’on se met à prendre des gens pour cible et à faire des débats de personnes, on n’est pas dans la liberté d’expression; c’est de la dérive et c’est dangereux. On voit alors que ce que veulent en réalité les auteurs de certains propos et actes c’est qu’on leur accorde le droit d’insulter, de calomnier, de faire des caricatures dégradantes sur le prophète de la religion des autres, de jeter de l’opprobre sur tel ou tel autre etc., en avançant la raison de la liberté d’expression. Dans le domaine de la spiritualité la liberté en général, la liberté tout court est une chose appréciée et cultivée. Mais concernant toute liberté on dit que votre liberté s’arrête là où celle des autres commence. Toute liberté a des limites. Seulement, à voir ce qui se passe dans le monde, c’est comme si ceux-là qui ont fait de grandes études, qui détiennent de grands diplômes et qui sont au niveau des grandes institutions ne comprennent pas des vérités aussi élémentaires et basiques. Il faut croire que ça leur échappe! La liberté est une vertu et il est bon de la rechercher mais en même temps il faut faire attention à ne pas pousser la vertu de la liberté jusqu’à tomber dans le vice de l’irrespect.À entendre des propos de journalistes, on a l’impression qu’ils se croient tout permis. Parce qu’on serait le quatrième pouvoir on croit qu’on peut dire ce qu’on veut en toute impunité. Et il y a des organismes de défense de la presse qui viennent au secours de la presse et la défendent aveuglement, bec et ongle. Ces organismes se font ainsi la caution des dérapages des acteurs de la presse. Cas typique de l’Afrique noire: on est journaliste (ou autre), on a envie d’insulter le président de la république par exemple, on prend sa plume et on dit les injures qu’on a envie de dire; on fait des allégations mensongères et quand on est arrêté, on crie au scandale. Puis les organismes de défense de la presse s’y mettent et font grand bruit. Ensuite les "Big Boss" du monde se consultent entre eux et décident de dégrader la note de ce pays au motif que «La liberté d’expression est menacée.»
Les insultes, c’est l’arme des faibles. Si on pense qu’il y a un problème avec les doctrines, les croyances, les idées, les conceptions des gens, ce qu’il faut c’est d’apporter des éclairages par des analyses et discussions constructives. Le monde a besoin de ça; qu’on fasse des discussions fertiles car c’est de la confrontation des idées que jaillit la lumière. Alors liberté d’expression? Oui, liberté d’expression; une liberté d’expression où il ne s’agit pas d’attaques personnelles mais de débats d’idées.
Prolifération massive des instruments de mort
Avant de visionner le film Lord of War, je m’étais convaincu que le film m’ayant le plus marqué est Meet Joe Black que je qualifierais d’existentialiste. Depuis que j’ai vu Lord of War, je ne sais plus trop lequel m’a le plus marqué et je me demande si Lord of War ne colle pas plus à la réalité existentielle de notre monde. Ce qui est certain, Lord of War reste à ce jour le film qui m’a le plus impressionné par sa première scène (first shoot). Cette image d’une énorme quantité de munitions d’armes, c’est vraiment impressionnant! Je trouve d’ailleurs qu’elle résume la dominance de la vie de ces deux derniers millénaires: le monde est habité d’un esprit de destruction. Dans le jeu entre le bien et le mal, le mal semble bien l’emporter sur le bien.Les armes à feu prolifèrent et cela semble bien convenir à certaines personnes, ces personnes qui pensent et qui défendent l’idée que la possession d’armes permet d’assurer la sécurité de leurs propriétaires. Si c’est vrai, on a qu’à supprimer les forces de l’ordre et distribuer des armes à chaque individu... Je crois qu’il nous faut être sérieux. Comment la détention d’armes peut constituer une sécurité? Comment? Je vous le demande. Je vous le demande parce que moi je ne sais pas. Sait-on qu’il y a des homicides dits "involontaires" causés par des gens en train d’astiquer "innocemment" une arme quand un coup est parti pour tuer quelqu’un? Et c’est une réalité parmi tant d’autres. Est-ce que la conscience des gens est imprégnée de cela?
Il n’y a pas de hasard dans la vie; il n’y a que des signes. Et ces signes surviennent pour attirer notre attention sur ce que nous sommes et sur nos agissements dans le monde. Ces signes nous interpellent pour nous amener à reconsidérer nos incohérences, nos anomalies. Ces signes qui sont des présages nous demandent de faire attention et de corriger ce qui ne convient pas. L’argumentaire de certaines personnes à propos de la détention des armes dans le pays concerné se base sur le fait que c’est l’un des piliers de la constitution. Qu’à cela ne tienne; il faut changer ce pilier. La seule chose qui ne change pas dans la vie, c’est le changement. Seul le changement ne change pas. C’est un principe de la vie. Tout est appelé à changer. Une constitution peut avoir un milliard d’années, elle doit subir des changements dans le temps. C’est un principe de la vie qui s’impose à toute chose dans la vie. Lorsqu’il y a des événements qui font ressortir une anomalie ou qui tendent à remettre en cause une chose avec acuité; le temps du changement est ainsi arrivé. Il faudra alors accepter de se mettre ensemble (et non aller en rangs dispersés) pour réfléchir au changement à apporter; surtout que la voie du changement est souvent sinon toujours indiquée par l’Être Suprême, DIEU.
Conclusion
L’âme des peuples dans le monde s’en va de plus en plus en ruine par la pratique de sciences sans la conscience qui est supposée aller avec. Tout ce qui se passe dans le monde reflète l’état de la conscience collective du monde. L’acte 2012 de la bêtise humaine nous montre encore qu’une révision, j’allais dire une refondation, de la conception du monde (à propos de la politique, de l’économie, de la religion, de l’agronomie, du sport, etc.) est nécessaire. Les quelques agissements passés en revue ici, on le voit, ne constituent pas de la bonne semence. Si on n’arrête pas cela, la récolte risque d’être amère et douloureuse; et on ne pourra pas y échapper. Pour sortir de la négativité et finir avec les maux qui rongent le monde, il faut concrètement sortir de l’immense ignorance dans laquelle le monde est plongé pour aller à la connaissance; notamment la connaissance spirituelle.Là-dessus, je vous dis à la prochaine. Et merci pour votre précieuse attention.
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