2017-08-18

La Connaissance

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Le mental est la partie spirituelle du cerveau.

Elmancio Godson


Savoir que l'on sait ce que l'on sait,
et savoir que l'on ne sait pas ce que
l'on ne sait pas : voilà la véritable intelligence.

Confucius


Les ignorants illustres,
qui abondent tant dans ce siècle,
peuvent rire comme des idiots
de ce qu’ils ne connaissent pas.

V. M. Samaël Aun Weor





Introduction

Dans le déroulement de la Vie, le ressort de nos actes, paroles et pensées dépend de deux forces opposées qui s’appréhendent dans la conception humaine sous diverses formulations idéologiques: bien et mal, connaissance et ignorance, lumière et ténèbres. Cependant, à nuance près, tout cela revient au même.
Suivant la force sous l’influence de laquelle il se trouve, la psychologie (voire la parapsychologie) de l’Homme, toute son attitude et ses actes prennent la marque, l’empreinte de cette force qui les sous-tend. Ces deux forces qui influencent l’humanité considérées sous l’approche connaissance et ignorance suscitent notre intérêt et nous poussent à la réflexion. Le présent document est la deuxième partie de notre discussion qui porte essentiellement sur la connaissance.
Quant à l’ignorance, on en a déjà discuté dans la première partie qui a fait l’objet d’un précédent article.

Lumière

La connaissance est l’enseignement qui provient de la perception fidèle de la réalité observée, étudiée. La connaissance est ce qui nous éclaire et nous apporte des solutions dans nos problèmes, nos quêtes, nos doutes, nos inquiétudes, etc., car la connaissance est lumière; indiscutablement. Elle s’oppose à l’ignorance qu’elle met en échec. La connaissance est un réservoir d’enseignements à réelle valeur instructive concernant l’Homme, la Vie, les faits. L’étendue du champ de la connaissance confère à son sens une dimension plurielle. Mais nous, partisans d’un courant spirituel actuel, nous définissons simplement la connaissance comme le cercle vertueux par excellence qui est donc mère de vertus. Par ailleurs, pour nous, le savoir se distingue de la connaissance en ce sens que le savoir est plus ce qui se trouve au niveau théorique alors que la connaissance est ce qui est expérimenté. Un exemple illustratif serait sans doute plus explicatif. Supposons quelqu’un qui étudie la recette de la sauce arachide qu’il apprend, qu’il comprend, qu’il mémorise sans l’avoir jamais essayée. Il pourrait peut-être en parler, l’expliquer à d’autres personnes; cela reste un savoir. Pour que ce savoir soit vraiment une connaissance, il faudrait qu’il l'ait pratiqué au point de le maîtriser. Il faudrait qu’il ait l’expérience de la recette de cette sauce arachide; qu’il ne puisse pas seulement l’expliquer avec des mots mais qu’il puisse également réellement préparer la sauce arachide. Ainsi, la connaissance est le savoir exercé, pratiqué, expérimenté. De ce point de vue il apparaît que toute connaissance découle d’un savoir préalable. Même si ce n’est pas toujours le cas, on suppose aussi, logiquement, d’après l’hypothèse qu’on acquiert un savoir pour s’en servir, que quelqu’un qui a un savoir a sa connaissance, pour ainsi dire.

C’est ainsi que nous admettons que, par un certain abus de langage, le terme connaissance soit employé à la place du mot savoir, et vice-versa.

Transmission

Selon l’objet ou le domaine considéré on peut distinguer plusieurs types de connaissance. Citons pêle-mêle la connaissance de soi, la connaissance pédologique, la connaissance botanique, la connaissance kabbalistique, la connaissance coranique, la connaissance informatique, la connaissance des lois physiques, etc., qui sont disséminées dans toute la Création dont tous les éléments (mer, sol, flore, etc.) regorgent d’un immense savoir. Pour nous, toute connaissance, quelle qu’elle soit, émane d’une source unique, DIEU. Toutefois, dans le processus d’acquisition du savoir, on peut avoir une ou plusieurs provenances caractérisées par l’objet émetteur ou l’auteur, la voie de transmission et les supports utilisés. Par rapport à cela, on remarque que quand un savoir est décelé par l’Homme, il est consigné et mis en forme dans les contes, les légendes, les œuvres musicales, les œuvres d’art (peinture, sculpture, autres), les danses, etc. La phase suivante est alors celle de la transmission où le savoir est transmis à travers les voies de communication que l’Homme connaît; la communication étant bien entendu elle-aussi une affaire de connaissance. On ne manquera pas de noter que malheureusement au cours de cette longue phase qui dure des siècles, des millénaires, il se produit des fois une altération, une corruption du savoir.

À notre époque on a comme types de communication, la communication écrite qui utilise la planche, le parchemin, le papier, le document électronique; la communication orale qui a lieu à travers le téléphone, la radio, le podcast; la communication gestuelle qui se fait par utilisation de signes, symboles conventionnels comme dans le code morse, dans le code routier ou dans l’envoi de nappes de fumée pratiqué par les anciens amérindiens.

Pour des raisons de sacralité ou de confidentialité, lors de sa transmission, le savoir peut être voilé ou non. Et c’est une chose qui a beaucoup trompé les gens et continue de tromper les gens. La communication d’un savoir particulier peut donc être codée avec l’emploi de mots à sens caché, ésotérique, à double sens ou de symboles ou signes cachés à l’intérieur d’un dessin, etc., comme dans les textes sacrés (écrits apocryphes, bible, coran, figures et sculptures cultuelles). La communication peut aussi être non codée (cas général) avec l’emploi de mots ou de signes dans leur sens courant et simple comme dans les écrits ordinaires, non sacrés ou profanes (correspondances épistolaires, romans, articles de presse, etc.).

Avant d’aller plus loin, je profite ici pour dire que je suis obligé de désapprouver ceux qui disent qu’en Afrique, lorsqu’un vieillard meurt, c’est toute une bibliothèque qui brûle. Ce que ces gens ne savent pas ou qu’ils oublient, c’est qu’il existe encore une tradition orale en Afrique et certaines choses ne se transmettent que par voie orale. Avant de mourir le vieillard transmet la connaissance à celle ou celui qui doit recevoir la connaissance et prendre le relais. Et si vous voulez mon avis sincère, j’approuve le fait que certaines choses soient transmises et continuent d’être transmises de cette façon. Il est des choses qu’on ne met pas par écrit. Mais comme les gens sont ignorants de cela, ils disent ce qui est énoncé plus haut. Je connais une dame chamane, ésotériste (ce que vous appelez marabout, féticheur ou faiseur de gris-gris ou autre) qui m’a personnellement dit que c’est son père qui sentant sa mort venir l’a appelée pour lui transmettre oralement le savoir. Il est dommage que des frères africains ne sachent pas ces choses-là ou bien pour faire plaisir à leurs amis blancs (je ne sais pas, c’est souvent le cas), ils racontent des bêtises sur l’Afrique dont ils ne sont pas fiers.

Premier enseignement

Comme dit plus haut, il y a aujourd’hui beaucoup de domaines de connaissance et on en a cité quelques uns. L’Homme est certes libre de ne s’intéresser qu’à un seul domaine qui lui plaît. Mais ce n’est pas ce qui est recommandé; il est plutôt recommandé de connaître beaucoup de domaines de connaissance. Il y a par exemple des gens qui ont choisi la mathématique pendant que d’autres ont choisi l’archéologie, d’autres encore ont fait le choix de la médecine et opté pour une unique spécialisation, ce qui selon moi est un peu dommage. Je trouve que la spécialisation est un enfermement, un emprisonnement dans la prison de la spécialité choisie. Pourquoi se spécialiser dans une seule discipline quand il y a une connaissance étendue disponible et connaissable? Sachons qu’être à la fois économiste et astrologue ou électricien peut permettre d’être encore plus compétent en économie car il arrive que la connaissance d’une discipline A soit utile dans une autre discipline B. Si on fait bien attention, dans les temps anciens les hommes savants comme Pythagore ou Galilée étaient à la fois mathématicien, philosophe, astronome, etc. L’omniscience doit être une aspiration légitime de l’Homme qui a été créé à l’image et à la ressemblance de DIEU, l’Omniscient. Mais en fait, on comprend bien que cette orientation obligée vers la spécialisation est due à la détérioration des facultés de l’Homme d’aujourd’hui qui est pour cette raison diminué et incapable d’être à la fois anthropologue, économiste, médecin, géographe, sculpteur, etc.

Il y a cependant une connaissance qui devrait être incontournable pour tout Homme et cette connaissance est la connaissance de soi. Se connaître soi-même est le premier devoir de l’Homme. La maxime du temple de Delphes sans doute rendue célèbre par Socrate dit en substance: «Homme, connais-toi toi-même et tu connaitras DIEU et les Cieux.». Mais combien de gens se connaissent-ils vraiment? On croit se connaître seulement. Plus de quatre-vingt-dix-neuf pourcent (99%) des gens, mais pas cent pourcent (100%), hein (ceux qui peuvent comprendre comprendront), ne se connaissent pas eux-mêmes. L’Homme est corps, âme et esprit. Mais combien de gens savent ce que c’est que l’âme? Comment est l’âme? Quelle forme a l’âme; carrée, trapézoïdale, cylindrique, sphérique? Quelle est la couleur (ou le teint) de l’âme; rouge, vert, blanc, jaune? Quelle odeur a l’âme? De quoi est constituée l’âme? Comment fonctionne l’âme? Quelle est la nourriture dont l’âme se nourrit? Etc. Pareil pour l’esprit. La plupart des gens ne connaissent d’eux-mêmes que leur corps, et encore. C’est grave d’être quelque chose (corps, âme et esprit) dont nous ne savons rien, mais nous sommes vaniteux comme c’est pas croyable. Normalement, quand on naît, se connaître soi-même est le premier enseignement qu’on doit recevoir. Malheureusement, les parents ignorants et égarés prennent leurs enfants et les mettent à l’école traditionnelle (de l’Homme blanc) qui n’enseigne rien de cela. Grâce au Mahatma Godson, on sait que c’est dès l’âge de six (06) ans que les parents de Jésus (Issa pour les musulmans) qui appartenaient à l’ordre spirituel des Esséniens, l’ont inscrit à l’école ésotérique de cet ordre où il a reçu les enseignements de type spirituel. Incontestablement, tout Homme, pour son propre bien et pour le bien de l’humanité, a intérêt à avoir la connaissance de soi.

Cinq sens

D’après les très modestes recherches et études effectuées, il revient que l’Homme acquiert la connaissance à travers les sens qui sont les canaux par lesquels les diverses informations, qu’il appartient à l’Homme de savoir traiter, s’impriment en lui. On a les cinq sens communément connus tels que le toucher, la vue, l’ouïe, etc.

Nous allons considérer, pour commencer, le sens du toucher qui peut sembler être le moins important? Avez-vous déjà observé un bébé âgé de quelques mois? La première chose qu’il fait quand il voit un objet, c’est de le toucher (sens du toucher) puis de le mettre dans la bouche (sens du goût). Bon, c’est vrai que dans ce processus, il y a d’abord le sens de la vue qui vient en premier. Mais juste après ça, il y a ce besoin de toucher du bébé pour savoir. C’est sans exception et même le feu, le bébé veut le toucher pour en prendre connaissance. L’adulte aussi touche les choses pour s’informer. Si on nous sert par exemple du café ou du thé (pour ceux qui préfèrent le thé), en touchant la tasse ou le mug nous savons si c’est chaud ou si c’est froid; le sens du toucher nous en donne la connaissance. Autre exemple: une fois j’ai suivi un film dans lequel une femme a été kidnappée. On lui a bandé les yeux et attaché les mains dans le dos puis jetée dans un local; mais elle a pu s’échapper. Quand la police lui a demandé de décrire le lieu où elle était gardée prisonnière, elle a dit que la seule chose qu’elle sait, c’est que l’endroit est comme une chambre froide puisque le sol du local où on l’a mise était froid. Comment l’a-t-elle su? Le contact de sa peau avec le sol lui a permis de le savoir. C’est assez intéressant. Mais ce n’est pas seulement la température que le sens du toucher permet de savoir. Le sens du toucher nous permet aussi de connaître la forme des choses, de détecter la présence de quelque chose. La dernière fois, j’ai suivi un élément à la télé où une femme du corps médical appelait les femmes à venir apprendre à détecter un cancer du sein. Dans l’élément, elle a donné une brève explication de la technique utilisée qui est celle de la palpation mammaire. On y voit aisément une utilisation du sens du toucher. Le sens du toucher permet aussi de savoir s’il y a une aspérité, une rugosité, un relief sur un objet. Revenons maintenant au sens de la vue dont vous vous servez en ce moment pour prendre connaissance du contenu de ce document. La vue aussi permet de saisir la forme des objets, pas aussi bien que le toucher mais tout de même. La vue nous permet de distinguer les couleurs et même d’apprécier un peu la proximité des choses: telle chose est proche de soi et telle autre est plus éloignée. Mais chérie, pourquoi te tiens-tu si éloignée de moi, approche-toi un peu et tout et tout (I’m in the mood, lol). Le sens de l’ouïe quant à lui nous permet de recevoir des informations dites, prononcées, oralement formulées et aussi de distinguer des tonalités. Ce sens aussi est formidable en ce qu’il nous permet des fois de nous orienter. Par le sens de l’ouïe, on peut savoir dans quelle pièce se trouvent des gens en train de parler, par exemple.

Les autres sens nous apportent également, chacun dans sa fonction, un savoir. Notons qu’il y a un lien entre tous les sens (que les spécialistes en O.R.L m’excusent mais ce n’est pas seulement à ce niveau qu’un lien existe). Entre l’ouïe et la vue, par exemple, il y a un lien particulier à exploiter dans le domaine de la communication; en cela je n’apprends rien aux spécialistes en communication. Une utilisation intelligente des sens est capitale pour avoir un savoir important et on a dans l’histoire de l’humanité, des exemples formidables d’utilisation des sens. Voyez par exemple comment les amérindiens savaient faire usage de leur ouïe. Ils plaquaient judicieusement une oreille au sol pour écouter et savoir de quel endroit venait l’ennemi.

Sixième sens, septième sens

Ce qui est encore plus intéressant, c’est qu’il n’y a pas que les cinq sens. En l’Homme, on a des sens grossiers mais aussi des sens plus subtils comme le sixième sens et bien d’autres. Avant de parler d’eux, il importe d’abord de toucher brièvement un mot des chakras. Les chakras sont des centres d’énergie répartis dans une section métaphysique de l’Homme. Généralement et fréquemment on parle des sept (07) chakras principaux mais ils ne sont pas les seuls. D’après les écrits du Maître Samaël, il existe des chakras secondaires et autres. Les centres d’énergie que constituent les chakras sont liés à des organes et à ces chakras correspondent des vertus, des pouvoirs comme la clairvoyance, l’intuition, l’imagination, la télépathie, etc., qui se trouvent être aussi des canaux par lesquels on obtient une information, un savoir. C’est donc comme les cinq sens physiques et ce n’est pas pour rien que certains parlent de sixième sens, de septième sens (et ainsi de suite). Tel qu’on a cinq sens attachés à des organes physiques, il apparaît qu’aux sept chakras-organes sont attachés au moins sept sens. Et si arithmétiquement on additionne ces sept sens aux cinq sens bien connus, on se retrouve avec douze (12) sens fondamentaux. C’est pas merveilleux, ça?

Les expressions du style "avoir le sens de l’observation", "avoir le sens du sacrifice", "avoir le sens de l’humour" indiquent bien qu’il y a une affaire de sens quelque part. Quelqu’un qui a le sens de la clairvoyance peut par exemple voir au-delà de la matière. De source sûre, on a appris qu’il arrivait à Albert Einstein, rien qu’en regardant un objet au repos de voir la quantité d’énergie qu’il contient. Au début il croyait que tout le monde était comme lui mais s’étant rendu compte que ce n’était pas le cas il s’est demandé si c’est lui qui est fou ou bien si ce sont les autres qui sont fous. Il y a quelques personnes comme ça dans le monde qui ont des facultés/sens extraordinaires et qui vivent des choses tout autant extraordinaires mais qui n’en parlent pas de peur d’être pris pour des fous et d’être ridiculisés par des intellectuels bornés et crétins qui ne savent que rire de ce qu’ils ignorent. J’aimerais demander aux personnes de ce genre de ne pas avoir peur de dire leurs expériences; il y a des gens qui savent que de telles choses se passent et qui sont là pour les écouter.

Pour info: Au regard de ces sens mentionnés, pour nous qui nous intéressons à la programmation informatique, si nous devons implémenter des interfaces dans une application destinée à la connaissance, il nous faudra donc avoir des IIntuition, IImagination, IClairvoyance, ITelepathie (ITelepathy), IGout (ITaste), IOdorat (ISmell), et tout le reste.

Perception réduite

Lorsque le savoir nous parvient à travers les sens qu’on pourrait se permettre d’appeler points d’entrée de la connaissance (knowledge entry points, pour contenter nos frères et amis anglo-saxons), nous ne devons pas rester passifs. Nous avons besoin d’avoir une attention plus que passive; nous avons besoin de réfléchir et de faire preuve de bon sens afin de démêler le vrai savoir du faux savoir. C’est ici que se pose le problème. Nous ne réfléchissons pas assez et nous ne faisons pas assez preuve de bon sens. À cela s’ajoute la défectuosité de nos sens qui n’arrange pas les choses. Il est capital que nos sens soient en bon état et malheureusement ce n’est pas le cas. La preuve? Prenons par exemple la vue. La dernière fois j’ai regardé un film dans lequel un témoin a vu une certaine voiture passer dans la rue. Après quand la police lui a demandé quelle était la couleur de la voiture, il a dit bleu-nuit. Et l’agent de police a demandé s’il est certain que la voiture était bleue-nuit ou plutôt noire, alors là il a hésité pour dire finalement que peut-être la couleur était noire. Si le sens de la vue est en bon état, quand on voit une voiture bleue-nuit, on sait qu’elle est bleue-nuit; mais quand le sens est défectueux, on n’est plus sûr. Et voilà pourquoi on dit que les témoins ne sont pas fiables. Dans la vie, en réalité il y a des milliers de couleurs mais actuellement l’œil de l’Homme peut à peine distinguer quelques dizaines de couleurs. Je pourrais mettre cinq à dix nuances de bleu devant vous, et vous allez vous tromper et dire que c’est le même bleu; alors que si votre sens de la vue était en bon état, vous feriez tout de suite la différence. Un autre exemple: tout à l’heure, on a parlé de la tasse de thé qu’on peut toucher pour savoir si elle est chaude ou pas. Bon, mais ça s’arrête là; on ne peut pas dire à quel point c’est chaud, on ne peut pas dire si c’est chaud à soixante-dix (70) degrés ou à soixante (60) degrés. Du côté de l’audition aussi, certains sons échappent à notre ouïe, d’où des disciplines comme le subliminal.

Il est évident que la dégradation des sens a diminué la perception de l’Homme. Lorsque DIEU a interdit à l’Homme de manger le fruit défendu, Il voulait lui éviter des problèmes de ce genre. Mais l’Homme a mangé du fruit défendu et le fruit défendu l’a corrompu, a corrompu ses sens et tout en lui.

Nous savons bien que toute chose a des conséquences, des conséquences heureuses certaines fois ou des conséquences malheureuses d’autres fois. Ainsi, la sortie du paradis n’est pas sans conséquences malheureuses. L’une de ces conséquences est la dégénérescence progressive jusqu’à la perte de nos sens, de nos facultés, de nos pouvoirs. Et cela est aggravé par les drogues, les produits chimiques que nous consommons, l’air intoxiqué par les gaz émis par les industries que nous respirons, etc. De cela, l’organisme de l’Homme accuse aujourd’hui un sérieux coup. Dans les temps très anciens où il n’y avait pas ces choses-là, les gens vivaient des siècles, s’il vous plaît. À l’heure actuelle, il est connu que l’espérance de vie est à peine de soixante ans. Et dans quelques années, ça va baisser pour venir à cinquante (50) ans puis à quarante (40) ans, ainsi de suite. Alors là, on est dans la merde; excusez-moi l’expression. Et quand on parle de fin du monde, les gens croient que c’est de l’affabulation. Or aujourd’hui, la fin du monde peut même se démontrer mathématiquement. Moi je dis une chose hein, DIEU n’a même pas besoin de se gêner pour nous exterminer avec le feu et les tremblements de terre. Il n’a qu’à rester tranquille et nous regarder seulement. Avec cette affaire d’espérance de vie qui décroît, l’Homme lui-même est déjà en train d’exterminer l’humanité. En dégringolant de la sorte l’espérance de vie sera un jour de vingt (20) ans, puis de dix (10) ans jusqu’à atteindre zéro (0), et c’est fini. Donc, que les gens le veulent ou non, le processus de fin du monde est bel et bien en cours.

Faculté appropriée

Il est indispensable que les sens soient en bon état. Mais c’est au prix d’un grand effort que l’Homme va retrouver l’état normal de ses sens. Avec un sens dégénéré ou carrément inexistant, on ne peut pas réussir, on ne peut simplement même pas faire. Quelqu’un qui n’a pas le sens du travail bien fait ne peut en effet pas bien faire son travail jusqu’au jour où il arrive à avoir ce sens précis (et nous prions pour lui). Quelqu’un qui n’a pas le sens de l’humour ne peut pas faire et ne peut pas apprécier l’humour; son sens de l’humour étant défectueux. Et comment quelqu’un qui n’a pas le sens de responsabilité peut-il assumer des responsabilités? Il y a d’autres gens qui n’ont pas le sens du rythme, de la cadence; ce sont des gens arythmiques. L’autre chose à relever et sur lequel il faut insister surtout à l’attention des intellectuels qui ne jurent que par l’intellect, c’est que nous avons besoin d’aborder chaque chose avec le sens ou la faculté appropriée. Il est important de se rappeler que chaque objet a son domaine de définition. Il faut se faire une raison; certaines choses ne relèvent pas de l’intellect et ne sont pas accessibles par l’intellect. Cet état de choses nécessite alors qu’on utilise d’autres facultés. De fait, ce qui est étiqueté d’irrationnel échappe aux gens parce qu’ils veulent l’aborder avec l’intellect. Lorsque j’ai commencé à m’intéresser sérieusement aux études spirituelles, on nous a dit: «Laissez votre façon intellectuelle de voir les choses à l’entrée de la porte et ouvrez votre esprit à une nouvelle façon de voir, sinon vous ne comprendrez rien.». L’intellect a des limites; il permet la compréhension de certaines choses mais il empêche la bonne appréhension d’autres choses. L’intellect refuse d’accepter par exemple une chose connue ou découverte par intuition. Il y a même des gens qui nient qu’on puisse savoir une chose par le sens de l’intuition. Or, on peut bel et bien avoir une connaissance rien que par intuition. L’intuition est un canal par lequel on peut recevoir de l’information de DIEU. Et on sait que DIEU nous parle tous les jours; mais encore faut-il que nous sachions utiliser cette intuition.

Les hommes de science cherchent comment faire pour former des génies et pour donner naissance à de nouveaux hommes aux capacités extraordinaires. Et pour cela, ils font une fixation sur le cerveau sans voir ce qu’il y a au-delà du cerveau. Il est dommage de penser que c’est en disséquant le cerveau d’hommes illustres qui ont démontré d’un certain génie qu’on va découvrir le "secret" de leur intelligence ou je-ne-sais-quoi. On oublie que des choses telles que le mental ne sont pas à la portée du scalpel chirurgical. L’idée que c’est la taille ou la forme du cerveau qui fait qu’on a une certaine intelligence est fallacieuse. Et si c’était vrai, alors là c’est qu’on est dans une impasse. Parce que si tel est le cas, que comptent faire les scientifiques? Modifier la forme du cerveau des gens? Ou procéder à des manipulations génétiques avec les dangers que ça comporte, comme c’est de plus en plus la mode aujourd’hui? Nous devons plus nous pencher sur la solution à apporter à l’état défectueux ou à la défaillance sévère de nos facultés. Nous avons besoin d’analyser la situation avec sérieux et volonté de changement. Nous devons reconnaître que nous sommes des inconscients irréfléchis dont l’intellect s’est dégradé si tant que la fonction intellectuelle du mental ne peut pas contrôler et exploiter le cerveau à son meilleur potentiel. Par ailleurs, on n’utilise pas nos autres facultés dont quantité de personnes ignorent jusqu’à l’existence. Au finish aujourd’hui, on utilise à peine sept pourcent (7%) du cerveau. Il serait indubitablement très intéressant d’augmenter ce pourcentage pour notre propre bien et pour le bien de l’humanité. Si avec moins de 7% d’utilisation du cerveau, l’Homme est arrivé à faire quelques bonnes choses (tout n’est pas mauvais, loin s’en faut ou plutôt peu s’en faut), on peut imaginer ce que l’Homme pourrait réaliser avec dix pourcent (10%), vingt pourcent (20%), cinquante pourcent (50%), etc., d’utilisation de son cerveau.

De la visite de certains websites, du suivi de certaines discussions sur des e-fora, de la lecture de quelques revues scientifiques, on constate que l’humanité est intéressée et même obsédée par une augmentation de la performance humaine mais curieusement cette humanité s’adonne à des choses qui réduisent et détruisent les facultés de l’Homme. On note dans le monde que les gens s’emploient à dégénérer leurs sens et leurs facultés surtout avec la consommation de drogues. Mais, il n’y a pas que les drogues, hein. Il y a également des choses telles que les produits laitiers contaminés, la viande avariée, les fruits mûris (avec force et anticipation) par des procédés chimiques, les boissons frelatées sans oublier l’abomination sexuelle, etc. Il y a tout cela, mais cette question des drogues est l’une des plus inquiétantes. J’ai un oncle qui a été étudier au Canada. De retour au pays, il m’a dit qu’un jour il s’était approché d’un de ses professeurs du Canada pour lui demander en aparté si la cocaïne l’intéressait. Et le professeur, avec un intérêt manifeste et une envie non-feinte, de lui demander: «Vous en avez? Vous en avez?». Il m’a dit que c’est ainsi qu’il a su qu’il prenait de la cocaïne. Donc, nous voilà avec des professeurs qui consomment des drogues. Les étudiants aussi consomment des drogues. Déjà au lycée ou au collège, enseignés et enseignants consomment des drogues. Élèves et professeurs se retrouvent même parfois pour se droguer ensemble. Vous vous rendez donc compte que ce sont ces gens dont les facultés se dégradent à cause de la consommation des drogues qui disent apporter la connaissance à d’autres personnes, lesquelles occupent après des postes dans les plus grosses organisations du monde. Lorsque j’ai lu le roman de Jordan Belfort, j’ai été, on ne peut plus, scandalisé par la monstrueuse consommation de drogues dont il est fait étalage. Il y a aussi le film Blow basé sur l’histoire réelle de George Jung qui montre combien les états-uniens se droguent. Consommer des drogues est devenu un way of life. C’est vraiment à se demander s’il est même possible de trouver une seule personne aux États-Unis qui ne consomme pas de drogues. Et ce sont des gens comme ça qui sont dans les milieux financiers, dans les milieux politiques, dans les milieux religieux, dans les milieux scientifiques, dans les milieux juridiques, etc., qui dirigent des institutions, des entreprises, des centres de recherches et autres. Ce n’est pas surprenant de voir tous les désordres qui se passent dans le monde.

Étincelle

Il revient qu’avec des facultés qui se détériorent, on s’éloigne également de l’intelligence. De nos jours, l’intelligence à laquelle nous prétendons est une fausse intelligence. En effet, l’intelligence n’est pas le fait d’assimiler des schémas ou modèles figés enseignés à l’école et le fait de pouvoir après les repérer, les identifier, les reproduire et les appliquer (à répétition) dans diverses situations problématiques pour résoudre les problèmes. Moi-même je me suis fait avoir par cette idée dans le passé et pour avoir réussi à être quelques fois premier de ma classe au primaire et au secondaire, on m’a dit que je suis intelligent et j’ai cru que c’était ça être intelligent. Ce n’est qu’après que j’ai compris que ce n’est pas cela l’intelligence et j’ai alors réalisé avec dépit et consternation que je suis en réalité loin d’être intelligent. Bon, il faut rectifier un peu notre propos car là, je ne suis pas tout à fait honnête. Il est évident que l’honnêteté est la vertu, la malhonnêteté est le vice et il nous faut rester dans les vertus. Soyons donc honnête pour reconnaître qu’en réalité, il y a une étincelle d’intelligence chez celui qui est capable de répliquer des modèles ainsi que chez celui qui est capable d’utiliser des notions qu’on lui a enseignées pour résoudre des problèmes; sinon ce serait terrible. Mais l’étincelle d’intelligence ne saurait valoir l’intelligence elle-même; de même que l’étincelle de flamme n’est pas la flamme elle-même. Innit? It ain’t, right?

Nos diverses réflexions à propos de l’intelligence nous amènent à dire que l’intelligence n’est pas une chose exclusivement incorporée dans l’intellect ni une espèce de substance secrétée par l’intellect. L’intelligence est une super faculté qui émane de l’ensemble des facultés (intellect et autres). D’illustres hommes comme Issa (Jésus) étaient vraiment intelligents. Bouddha Gautama Sakyamuni était intelligent. Étudiez donc la vie de Bouddha et vous verrez l’intelligence lumineuse qui le caractérisait. Mahomet était quelqu’un d’intelligent. Samaël aussi était intelligent. Et bien d’autres. Eux, ils étaient indéniablement vraiment intelligents. Et nous? Nous n’arrivons pas à toucher la substantifique moelle des choses, non; nous faisons des déductions, et encore. De même nous ne créons pas, non; mais nous mémorisons des schémas, des modèles créés par d’autres que nous répliquons dans nos tâches, et nous nous disons intelligents. Nous apprenons par cœur une phrase par ci d’un auteur et une phrase par là d’un autre auteur que nous citons dans nos discussions et nous nous disons intelligents. Mais ce n’est pas ça l’intelligence. L’intelligence n’est pas une chose qu’on obtient comme ça, comme le croient certains, juste pour avoir lu Marx, Smith, Keynes, ou Montesquieu, Rousseau, ou Bergson, Freud, ou Hegel, Goethe, Kant, etc. Nein, disent-ils là-bas dans leur pays germanophone. La vraie intelligence est difficile à trouver de nos jours, si bien qu’on s’est résolu à prendre la malice pour de l’intelligence. Aujourd’hui, les gens sont plus malins qu’intelligents. Or lorsqu’on dit le Malin, on sait qu’on se réfère au Diable. L’intelligence est la vertu, la malice est le vice. C’est pourquoi quand j’entends les gens dire «Dans la vie, il faut être malin.», je dis non; il ne s’agit pas d’être malin mais il s’agit plutôt d’être intelligent.

Il serait très prétentieux pour l’Homme d’affirmer que l’intelligence est déterminée par l’intellect et que de ce fait, elle appartient exclusivement au genre humain. L’intelligence a plusieurs aspects et est répartie aussi bien dans le genre minéral, dans le genre végétal, dans le genre animal que dans le genre humain. En outre, sous réserve d’une confirmation future, d’après mes modestes études, il apparaît que l’intelligence (de même que la compréhension) contient plusieurs dizaines de niveaux ou degrés qu’il n’est pas possible de gravir, du premier au dernier, au cours d’une seule existence; il faudrait plusieurs réincarnations pour ça. On sait que les animaux (les bêtes) ne sont pas des intellectuels et pourtant ils font des choses qui dénotent d’une certaine intelligence. Sur ce point, les scientifiques se sont livrés à assez d’expériences sur les animaux qui les ont franchement étonnés. Ainsi, l’intelligence n’est pas un élément issu de l’intellect ou de l’intellectualisme. Je suis d’ailleurs dans le regret de dire qu’on peut être un intellectuel bardé de diplômes, sans être véritablement intelligent. Le contraire étant aussi vrai: on peut être intelligent sans être un intellectuel détenteur de diplôme.

Animal intellectuel

L’intellect lui-même n’est pas une faculté exclusive d’un groupe donné d’individus. Mais les gens qui ont reçu une instruction scolaire ont l’habitude de croire que ce sont eux seuls qui ont un intellect et qui sont des intellectuels. Or, l’Homme est un animal intellectuel, disons-nous. Ce qui veut dire qu’instruction scolaire ou pas, tout Homme a un intellect. Il est vraiment fou de croire que les illettrés, les analphabètes n’ont pas d’intellect. En effet, ne pas savoir ni lire ni écrire en français ou en anglais ou en espagnol ne signifie pas qu’on n’a pas un intellect. Dans le passé moi-aussi je croyais que ceux qui ne vont pas à l’école ne sont pas des intellectuels et qu’ils ne sont pas capables de réfléchir, de raisonner, de concevoir et d’assimiler des notions comme nous qui allions à l’école. Je profite pour m’en excuser. Vraiment, que mes frères illettrés, analphabètes me pardonnent de m’être ainsi trompé à leur sujet. Et si on continue de vous traiter de non-intellectuels, ne vous en offusquez pas. Il se fait d’ailleurs que j’ai moi-même renoncé au titre d’intellectuel; je me définis comme un psychotuel. Il arrive aussi que des gens dénient certaines facultés ou capacités à d’autres personnes (tels que les paysans) en raison de leur condition sociale. Ainsi, il y a par exemple des gens qui sont diablement convaincus que les pauvres n’ont pas et ne peuvent pas avoir de bonnes idées; pour eux leur condition de pauvreté en serait d’ailleurs la preuve. C’est en raison de cette croyance que des gens de ce type se disent que l’Afrique est un continent qui ne peut pas se développer. Malheureusement, nos gouvernants africains dépourvus d’intelligence qui sont en esclavage mental et acquis à la cause de l’Occident ne font rien pour leur donner tort; à notre grand désarroi.

La dernière fois j’ai entendu un dirigeant dire que les illettrés et les gens qui n’ont pas de diplôme n’ont pas leur place dans la société. À vous glacer le sang. Ce seraient des gens inutiles qui ne contribuent pas au développement de leur pays. C’est réellement terrible de penser de la sorte. Normalement à partir du moment où quelqu’un est membre d’une société, c’est qu’il y a sa place et qu’il peut contribuer à la marche de la société. Cependant les cadres supérieurs souffrant de crétinisme intellectuel, les dirigeants mal avisés, les chefs "yéyé" sont convaincus qu’ils sont les seules personnes qualifiées pour concevoir et réaliser le bon fonctionnement du monde. Moi, je me garderais bien de dire que même un attardé mental n’a pas sa place dans la société. Dire que les illettrés n’ont pas leur place dans la société, c’est faire montre d’une certaine ignorance. Voilà que ce sont des gens qui pensent de la sorte qui dirigent le monde. Aujourd’hui on a grand besoin d’avoir de vrais savants pour diriger le monde; on regrette que ce ne soit pas le cas. On entend souvent dire que celui qui a la connaissance a le pouvoir, mais cela est plus vrai en théorie que dans la pratique. Dans les faits, c’est autre chose. Aux temps actuels, ceux qui n’ont pas la connaissance sont ceux qui ont le pouvoir en main et il y a une explication à cela. Comme le monde fonctionne largement sur l’ignorance, on n’a pas besoin d’avoir la vraie connaissance pour diriger, pour gouverner. Il suffit de détenir un parchemin qu’on appelle diplôme, même si en réalité on n’a pas la connaissance qu’il faut, et d’avoir les bras longs pour se retrouver dans les plus hautes sphères.

Bienfaits

Ne pas avoir ses sens et facultés en bon état n’est pas à l’avantage de l’Homme. L’Homme doit donc chercher à se réapproprier tous ses pouvoirs pour redevenir un vrai Homme. C’est de ce type d’hommes capables de transformer le monde et de le rendre meilleur qu’on a besoin. Mais plus le temps passe et plus ce véritable Homme devient malheureusement rare à trouver. Et c’est donc à juste titre que comme Diogène nous devons chercher l’Homme (le vrai) en plein jour avec une lanterne allumée, tellement le véritable Homme, celui-là auquel se réfère Nietzsche dans son "Ainsi parlait Zarathoustra", ce Zarathoustra décidément rare et rarissime, merveilleux archétype de l’Homme-Dieu, doit effectivement être recherché en plein jour avec une lampe allumée.

Il est indéniable que l’état décadent et désolant du monde actuel témoigne d’un manque de vraie connaissance. Nous pensons que le monde doit songer à revoir ce qu’elle qualifie de savoir, de connaissance et concevoir un nouveau système de vraie connaissance qui n’exclut aucune personne, aucune nation. Le plus grand bénéfice de la connaissance est de nous rapprocher de DIEU et de nous préserver de l’ignorance et de ses affres. Avec la connaissance, le monde sortirait grandi. Les bienfaits qu’apporte la connaissance permettent d’éviter quantités d’erreurs, de fautes, de dommages commis à répétition. Et elle a encore d’autres bienfaits comme la réelle capacité infaillible de prévoyance grâce à laquelle l’imprévisible est éliminé. Autant de raisons donc pour nous pousser à la rechercher tout le temps.

Conclusion

Au terme de cette discussion, on peut retenir que nous sommes dotés de plusieurs sens et facultés par lesquels nous recevons le savoir mais malheureusement ces sens ne se trouvent pas dans un bon état et il nous faut les réparer, les régénérer. Le système éducatif répandu dans le monde nous a fait faussement croire que le diplôme est la connaissance. Malheureusement le diplôme n’est pas une assurance qu’on possède la connaissance; le diplôme n’est que la présomption qu’on a de la connaissance. Il faut cesser de penser que, parce que certains n’ont pas de diplôme ou n’ont même pas été à l’école qu’ils sont pour cela des ignorants. Il n’est pas démontré et nul ne peut démontrer que c’est l’école qui donne l’intellect et qui fait qu’on a une faculté intellectuelle. L’intellect est propre à l’Homme et la connaissance est partout en nous et autour de nous. Pour nous, toute connaissance qui existe n’attend que l’Homme vienne à elle.

Il est dit (je paraphrase) que la plus grande gloire de DIEU est de cacher ses mystères à l’Homme et la plus grande gloire de l’Homme est de les découvrir. Donc DIEU veut que l’Homme ait la connaissance mais il lui appartient de la chercher. Ainsi nous comptons parmi les rares personnes pour qui les voies du Ciel ne sont pas impénétrables. Lorsque l’Homme se sera réapproprié toutes ses facultés, tous ses pouvoirs, il pourra tout; il deviendra de fait un Homme-Dieu. Mais en disant cela, nous devons préciser que ne prônons pas un quelconque culte de l’Homme; qu’on ne nous accuse pas d’être en faveur du culte de l’Homme. En fait, l’Homme lui-même n’a pas à se glorifier, car il est plus qu’évident que l’Homme n’est pas dieu mais c’est DIEU qui s’est fait Homme. Encore une fois, pensons à savoir ce qu’est la vraie connaissance et à l’acquérir.

Je vous remercie beaucoup pour la visite et pour l’attention accordée à la lecture de ce document. Maintenant, avec votre permission, je vais retourner dans mon couvent d’où je suis sorti pour venir publier ce document. United Kingdom of Love vous souhaite l’Amour et le meilleur chez vous. Que la Lumière de la Connaissance nous éclaire et nous guide dans la vie.

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