2013-12-16

Théâtre Sinistre de La Bêtise Humaine : Acte 2013

Introduction

Le monde a malheureusement encore été, en l’an 2013, le théâtre sinistre de stupidités, d’aberrations. Les maux que sont l’hypocrisie, la convoitise, l’irrespect, l’immoralité avec ses diverses déviances continuent de posséder les hommes et de sévir. Cela devient de plus en plus insupportable et intolérable pour qu’on garde le silence. D’où cet article qui est un énième coup de gueule pour susciter un changement positif.

Les démences du matérialisme

Les ravages du matérialisme sauvage sont innombrables tant ils sont nombreux. La soif d’argent, de pouvoir, de gloire populaire sans contrôle et sans retenue ne cesse de nous faire voir ses conséquences affreuses. Pour de l’argent on tue ses semblables et on leur enlève la tête ou d’autres parties comme le cœur, la bosse des bossus, etc. pour les besoins d’une magie noire à effet de rendre riche. Le désir d’être riche a anéanti la raison des hommes et les rend fous. Dans la foulée le sexe lui est l’objet des formes de perversion les plus abjectes. L’attrait dément pour les richesses matérielles a aussi produit des faux pasteurs et des faux prêtres, notamment au Bénin: des pasteurs-voyous, des pasteurs-arnaqueurs, des prêtres-voleurs, des prêtres-escrocs et autres, esclaves de leur égo qu’ils cherchent coûte que coûte à servir.

Dans le même ordre d’idées, partout dans le monde la convoitise des richesses naturelles des pays dotés de ces richesses pousse les cupides assoiffés à susciter des révoltes, des soulèvements pour déstabiliser et renverser les régimes en place, dans ces pays, qui ne leur sont pas favorables. Il s’en suit des bras de fer entre dirigeants et populations rebelles, des conflits où les citoyens d’un même pays s’entretuent de façon insensée.

Un pacifisme moderne hideux

Certaines gens définissent la paix et le pacifisme à la manière qui leur convient, avec une hypocrisie qui fait honte. De nos jours on assiste à des soulèvements, des manifestations pour ceci et pour cela; et à voir tout cela on se demande quel est l’état de la conscience collective. Dans ces manifestations on note des comportements qui sont véritablement à l’opposé de la réalisation de la paix mais on s’acharne à les qualifier de pacifiques. Ce n’est pas parce que des manifestants n’ont pas des armes à feu que cela signifie d’office qu’ils font du pacifisme.

Dans le pacifisme moderne on entend des insultes. Mais les insultes n’ont rien à voir avec le pacifisme puisque c’est de la violence. Oui, bien-sûr; c’est de la violence verbale. Dans le pacifisme moderne on voit des jets de pierre, des provocations de forces de l’ordre. Dans le pacifisme moderne on assiste à des démolitions de biens publics. Dans le pacifisme moderne on voit du forcing pour s’introduire dans des édifices, pour assiéger des places et interdire l’accès à d’autres citoyens. Tout cela est curieux. Le monde a quand-même eu l’occasion de voir des hommes de paix, des pacifistes comme le Mahatma Gandhi et Nelson Mandela. Eux, ils ne jetaient pas de pierres sur les gens, ils n’insultaient pas les autorités, ils ne manquaient pas de respect à leurs semblables. S’ils l’ont fait, alors c’est une erreur de leur part. On est appelé à s’inspirer des leaders charismatiques de ce genre mais sans toutefois répéter leurs erreurs. Notre bon sens doit nous permettre de voir les erreurs qu’ils ont commises pour les éviter. À l’analyse rien ne prouve que si les auteurs de soulèvements avaient des armes à feu, ils ne s’en serviraient pas. Alors on ferait bien d’enseigner l’exemple de Mandela qui aurait pu recourir à la force et se servir d’armes contre ses ennemis mais qui au contraire a employé le pardon. Notons que le Maître Issa/Jésus aussi avait fait usage du pardon; c’est ça la "marque de fabrique" des Grands Hommes. Aujourd’hui le pacifisme contient des dérives, des dérapages, des déviances de toute sorte et il se trouve des gens pour défendre ce nouveau pacifisme qui se fait diabolique et monstrueux.

Les étranges méthodes des agents de défense

On a vu en cette année des gens qui se disent défenseurs de l’environnement utiliser des méthodes de délinquance et de banditisme. Il est utile de savoir que le fait qu’on soit défenseur de l’environnement ne peut pas donner le droit de faire n’importe quoi; je vous en prie, je nous en prie. Puis après le forfait on nous présente un animal dans une cage avec un écriteau qui dit quelque chose comme: "Moi-aussi je suis défenseur de la nature; emprisonnez-moi.". Oh la la, mais c’est pervers ça. Cette image ne se prête pas à la situation. L’animal n’a pas commis le délit que les fautifs ont commis pour qu’on l’emprisonne; encore que le fait qu’il soit dans la cage est déjà un emprisonnement.

Si seulement les hommes pouvaient se comporter un peu comme les animaux, il y aurait certains problèmes de moins dans le monde. Il est malheureux de voir que l’Homme qui a le bon sens est celui qui crée des dégâts dans le monde, alors qu’il est censé mieux se comporter que les animaux. Vous voyez vous-même, cher lecteur, quel est le drame de l’humanité. On se sert de notre bon sens pour créer des problèmes.

Une autre pratique qui nous a étonnés est celle de ceux qui prétendent protéger les animaux, qui consiste à empoisonner les cornes des rhinocéros. Pour protéger les rhinocéros ils mettent du poison dans leurs cornes; c’est pas cool ça? Nous, nous pensons que si DIEU qui a créé le monde avait jugé nécessaire que les cornes de rhinocéros contiennent du poison, IL l’aurait fait ainsi. Comme vous le voyez, les hommes ont une certaine science mais ils n’ont pas la conscience…

Il y a comme une mal-compréhension, une mal-assimilation des concepts, une confusion des notions, une perversion des mentalités qui conduisent aux désordres, aux mauvais agissements qu’on cherche à justifier par des gymnastiques de dialectique et une rhétorique séduisante, il faut le reconnaître, mais une rhétorique inconséquente et dérangeante.

La continuité des crises

Il est urgent que l’humanité apprenne de ses erreurs. «Errare humanum est, perseverare diabolicum.», dit la sentence. Combien de crises économiques a connu le monde jusqu’ici? Plusieurs; d’importance sinon de gravité variable avec les mêmes erreurs comme causes mais on continue toujours d’avoir des crises. Je sais que les grands intellectuels de ce monde (économistes, historiens, politiciens et autres) vont dire que ce n’est pas exact que ce sont les mêmes causes. C’est leur droit; tout comme c’est mon droit de penser que dans le fond ce sont les mêmes agissements des hommes qui provoquent ces crises. Et pourtant ces mêmes fautes sont répétées encore et encore montrant ainsi le diabolisme des hommes. Et ce n’est pas moi qui le dis; c’est la sentence qui le dit. Donc ce n’est même pas la peine de m’en vouloir.

Quant à la résolution de la récente crise on refuse la pilule de la guérison; la pilule est peut-être trop amère. Des hommes connus pour être de grands intellectuels, des dirigeants respectés proposent la croissance comme remède de la crise économique et financière. Permettez à l’apprenti-intellectuel que nous sommes de s’en étonner. Nous, nous disons que la croissance est la négation de la crise; tout comme la santé est la négation de la maladie. Si une personne souffre de malaria/paludisme, vous ne lui direz pas que la santé est le remède à sa maladie; vous lui direz plutôt que API-Palu est un remède à sa maladie. Et une fois que ce remède aura marché, cette personne se retrouvera de facto en bonne santé. De même il faut utiliser le bon remède à la crise pour se retrouver de facto en situation de croissance, qui traduit une bonne santé économique et financière et même sociale.

À présent, si vous le permettez, je vais m’amuser à prophétiser. Si les hommes ne savent pas se comporter, il y a une nouvelle crise qui va venir et elle sera vraiment terrible. C’est une crise qui sera complète; elle sera à la fois économique, financière, sociale, politique, idéologique, tout. Elle s’annonce et elle est déjà là à notre nez. De partout dans le monde elle se perçoit par ses signes avant-coureurs. La bonne nouvelle est qu’elle peut être évitée si on cesse avec les mêmes erreurs et qu’on adopte de bons comportements. La véritable question qui se pose donc à nous est de savoir si nous voulons changer en bien ou pas.

Conclusion

La bêtise humaine fait rage et entrave la réalisation d’un monde d’Amour, de paix, de justice. À l’observation on a le sentiment que l’humanité n’est pas prête à laisser son hypocrisie, son immoralité, à s’élever au dessus du matérialisme et à aimer son prochain pour une évolution positive du monde. Les faits de la bêtise humaine ne laissent rien présager de bon, et on peut vite céder au pessimisme. Mais comme nous nous avons choisi la positivité et que nous sommes des optimistes entêtés, nous nourrissons l’espoir en un monde meilleur où des hommes vivent dans la compréhension qu’ils sont tous les mêmes, liés par un même Être Supérieur.

Là-dessus, je vous salue bien bas.

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