Le Refus d’Abandonner un Système Éducatif Inapproprié

J’ai porté plainte contre des agissements déviants d’une école dans le but d’amener l’administration de cette école à respecter les règles et adopter des comportements corrects mais leur réaction tend à montrer un refus d’abandonner les mauvaises pratiques qui ont cours dans cette école appelée l’Entente.
Je n’avais pas l’intention de publier cette lettre mais je le fais finalement pour répondre aux propos tenus par les uns et les autres lors d’une réunion pour justifier le système d’enseignement de cette école qui est loin d’être irréprochable. Le contenu de cette lettre est ci-dessous.

Contenu de la lettre

Monsieur le Directeur,
        Bonjour. Je viens, par la présente, vous formuler une plainte à propos d’un traitement
anormal qui a cours dans votre école. Il m’est revenu de constater que ma fille, ma nièce
pour être plus exact, subit de la part de son instituteur une pression qui confine à une torture
qui dépasse son jeune âge et qui n’est pas conforme au système éducatif. Elle et toute sa
classe de première année de cours élémentaires (CE 1) sont privées de récréations et sont 
soumises à un rythme de travail tout à fait exagéré voire déviant. Il leur est demandé de 
venir à l’école beaucoup plus tôt que prévu, à 14h, pour y recopier les leçons.
L’enseignement en milieu scolaire a pourtant des horaires standards bien connus. Je ne 
comprends pas pourquoi on ne leur fait pas recopier les leçons aux heures normales et 
c’est à 14h qu’on leur demande de venir recopier ces leçons. Il appartient à tout enseignant 
sérieux et responsable de s’organiser pour bien meubler ses tranches horaires pour ne pas 
infliger aux écoliers des séances de travail hors cadre, hors-norme. Récemment j’ai moi-
même pu constater un jour qu’elle et ses camarades ont été retenus en classe dans l’après-
midi, à 16h, pendant la récréation.
        Le cerveau de quiconque et surtout des écoliers a besoin de repos et je m’étonne que 
vos enseignants ignorent un fait aussi élémentaire. Refuser la récréation aux écoliers et 
écourter leur temps de repos est une entrave à leur épanouissement; et cela équivaut ni plus 
ni moins à une violation des droits de l’enfant. Il me semble bien que vous profitez du 
silence des parents d’élève et de leur ignorance pour adopter des pratiques qui ne cadrent 
pas avec les principes fondamentaux de l’enseignement. Je n’approuve pas cette manière 
d’enseigner pour le moins inadéquat. Je vous demande alors respectueusement de vous 
entretenir avec cet enseignant et de lui demander de se ressaisir. Comme le nom de votre 
école le suggère, je souhaite une bonne entente et une bonne compréhension entre nous, 
et un retour à la normale. Mais dans le cas où cette pratique se poursuit (et en cas de 
représailles sur la fille), j’envisage une assignation en justice. Je vais intenter un procès non 
pas contre votre personne mais contre votre école et son système déviant. Je veux vraiment 
croire à votre désir de réussite mais je doute qu’on puisse cultiver l’excellence dans une 
ardeur excessive et extrémiste pouvant entraîner le surmenage. Je pense aussi qu’il ne faut 
pas confondre rigueur ni avec tyrannie ni avec torture.
        En dépit du goût amer que pourrait vous causer la lecture de cette lettre, je vous prie 
sincèrement de croire, Mr le Directeur, à l’expression de mes respects les plus considérés.

Le droit de se plaindre contre les désordres au Bénin

Lors de la réunion organisée par les responsables de l’école, diverses personnes invitées ont pris la parole pour juger cette plainte. On m’a fait le reproche de n’être pas venu d’abord me plaindre verbalement. On a trouvé que quelqu’un qui a été à l’école ne peut jamais écrire une lettre de cette teneur. On a également trouvé que quelqu’un qui aime son enfant doit laisser les enseignants le châtier comme il faut. Et ils ont dit que s’ils publiaient cette lettre, plus aucune école n’accepterait cet enfant. J’ai donc décidé de publier la lettre moi-même pour leur faire plaisir et voir s’ils ont raison. Ce qui ressort de tout ça, pour moi, c’est que le Béninois ne veut décidément pas faire preuve de bon sens (qui est comme l’a dit l’autre, la chose du monde la mieux partagée); le Béninois ne veut pas respecter les règles et ne veut pas adopter des comportements corrects. Il préfère s’accrocher à ses mauvais comportements.

Aussi incroyable que cela puisse paraître certaines gens se demandent pourquoi je me plains, surtout contre une école. Ces gens se demandent si on peut porter plainte contre une école même si le personnel enseignant a un comportement immoral. Ça vous donne un aperçu de la mentalité béninoise.
Pourquoi je me plains? Je me plains d’abord parce que j’ai le droit de me plaindre. J’ai commencé depuis peu à me plaindre contre tout ce qui me paraît anormal, contre tout ce qui ressemble à du désordre. Et il se fait qu’il y a troooop de désordres dans ce pays qui est le Bénin qui nous est cher. Désordres sur le plan (physico)matériel, désordres sur le plan spirituel. Je fais partie des gens qui pensent qu’il faut commencer à cesser les bêtises maintenant. Je suis Béninois résidant au Bénin et imprégné de la réalité béninoise. J’ai moi-même vécu des situations relatives à l’incorrection de mes concitoyens. Ce qui se passe c’est que lorsque vous vous plaignez verbalement, le Béninois a tendance à banaliser votre plainte, à ne pas donner importance à ce que vous dites. Et à peine avez-vous tourné les talons qu’on ricane dans votre dos et on dit que vous perdez votre temps. Ce n’est que lorsqu’il est signalé et qu’il voit un risque de procès et de sanctions réelles que le Béninois commence à prendre les choses au sérieux.
J’ai déjà eu à formuler des plaintes à l’endroit d’un cyber, d’un opérateur GSM, de la SBEE. Et je compte par exemple encore porter plainte contre la SBEE pour escroquerie. La raison c’est que lorsqu’on envoie une facture de 10062 FCFA et que le client remet 10065 FCFA, je crois qu’on doit lui rendre la monnaie de 3 FCFA. Par ailleurs il y a de fréquentes coupures d’électricité et les factures sont toujours élevées. Il faudra arrêter cette escroquerie.

Par un silence qui a trop longtemps duré on s’est rendu coupable de complicité des dérives, des faits graves, des travers de notre société. C’est pour cela que j’exhorte ceux qui ont envie que ça change à porter plainte chaque fois que nécessaire, non pas verbalement mais par écrit avec ampliation à qui de droit, puisque c’est ce langage que le Béninois comprend. À Kandi les gens disent: déh bon’nin nan tèh, baani si tèh; à Kandi les gens le disent comme ça. C’est simple, il suffit que les gens se comportent bien et personne ne se plaindra contre eux.

On trouve que j’ai été dure; mais honnêtement je ne pense pas. Il s’agit d’une plainte, qu’est-ce que les gens croient; que je vais utiliser des mots de félicitation et d'encouragement dans une plainte? Jamais de la vie. J’ai écrit la plainte en lui donnant de l’allure pour qu’elle ressemble à ce à quoi elle doit ressembler. Et même si en vérité mon souhait n’est pas d’aller jusqu’à un procès, il fallait que je le mentionne pour faire comprendre que c’est sérieux. Evidemment lorsque je décide de draguer une femme qui me plaît, je n’utilise pas les mêmes mots et formulation. J’emploie plutôt des mots sucrés, des mots doux si bien que les femmes que je courtise, souvent elles n’arrivent pas à refuser, hein. Mais eux les responsables de l’école l’Entente ne sont pas une femme que je courtise. Et si c’était mon père qui est directeur d’une école où il y a de tels comportements déviants, la lettre serait moins tendre et plus cinglante que ça. J’attends des parents (et des gens de la même génération) d’être exemplaires pour que nous on prenne exemple sur eux et que ceux qui viennent après nous puissent aussi prendre exemple sur nous. Mais au lieu de ça, on voit de grandes personnes qui se conduisent vraiment de manière honteuse. Je n’approuve pas les mauvais comportements de la part de qui que ce soit. J’ai des parents avec qui je ne m’entends pas parce que je me suis rendu compte qu’ils sont incorrects. Moi je veux que si je suis incorrect, qu’on me dise en quoi je suis incorrect pour que je me corrige.
En principe lorsqu’on prend de l’âge on devient plus sage mais il y a des personnes qui ne veulent pas aller à la sagesse. Leur sagesse à eux, c’est les comportements anormaux et ils disent qu’on ne peut rien contre eux. Le directeur de l’Entente-A qui n’est pas celui à qui j’ai adressé la lettre a dit d’aller me dire de les convoquer; ils ne craignent rien parce qu’ils ont des relations. Ils ont laissé entendre qu’ils ont d’anciens écoliers devenus aujourd’hui juges et d’autres qui sont auxiliaires de justice sur qui ils comptent pour mettre mon affaire sous le tapis. Quelqu’un a une fois tenté de leur causer des problèmes et cette affaire a été mise sous le tapis; donc je dois m’attendre au même sort. Ces propos graves laissent entendre que la justice béninoise est une justice qui est aux mains de certains; ce qui leur permet de faire ce qu’ils veulent sans être inquiétés. Cela laisse entendre que c’est une justice à laquelle on ne peut pas faire confiance. S’il est vrai qu’ils ont l’appareil judiciaire dans leurs mains, tant mieux pour eux, vraiment tant mieux. Mais je crois que même s’ils tiennent la justice béninoise en mains, ils auraient pu se taire là-dessus, c’aurait été plus sage de leur part mais ils n’ont pas pu résister au désir de me faire savoir que je ne peux rien contre eux. Parce que je me suis plaint pour leur demander de cesser leurs vilaines pratiques, on me dit que j’ai osé. Mais j’ai le droit d’oser et c’est pour cela que j’ose oser, n’en déplaise à quiconque.

Ce n’est pas parce qu’ils ont des relations dans la justice et à la direction départementale de l’enseignement primaire du Borgou-Alibori (selon leurs dires) que nous n’allons pas nous plaindre des mauvais systèmes éducatifs. Parlant de la petite, j’ai constaté qu'avant 14h elle entre dans un état d’agitation et montre des signes de panique et à l’observer vous comprenez qu’il y a vraiment quelque chose ou quelqu’un qui la terrorise dans cette école. Nous ne pouvons pas laisser des instituteurs exercer des violences psychologiques sur les enfants, les terroriser et confisquer leurs recréations sans réagir. Ce serait être complice de ces traitements.
J’aimerais proposer un thème au personnel enseignant de l’école l’Entente: quel est l’importance de la recréation, quels en sont les avantages dans une école, dans un centre de formation?
Le rythme de travail imposé qui veut que les enfants reprennent les cours à 14h et qui leur interdit les recréations est exagéré. Si les enfants doivent retourner à l’école à 14h ça signifie qu’ils doivent partir de chez eux à 13h et quelques. Et on se demande ce qu’ils enseignent si tant aux enfants. Mais le directeur de l’Entente-A veut maintenir sa position par rapport à tout ceci et pour justifier cela il évoque le fait que ses écoliers ont eu une note de dix-sept (17) à l’examen du CEP 2013. Sa théorie serait qu’il faut bastonner les enfants avec sauvagerie pour avoir de bons résultats à l’examen. En d’autres termes plus vous battez un enfant plus forte sera sa note à l’examen. Il va falloir qu’il développe sa théorie pour que le monde entier en soit informé. Quelqu’un d’autre nous fait plutôt savoir que: «Un enseignant qui a de la vocation n’a pas besoin de fouetter ses élèves pour leur inculquer des notions.». Je partage cette idée qui s’oppose à celle du directeur de l’entente-A. J’ai compris que c’est en se basant sur des relations que les gens font du désordre dans ce pays en toute impunité; et c’est aussi de cette manière qu’ils ont tout truqué dans ce pays. Cela se confirme bien par les dires du directeur de l’entente-A qui a la protection de ses anciens écoliers devenus juges. Mais qu’il ait la protection des juges ou pas toute chose a une fin, les choses anormales en particulier. Même la traite négrière au cours de laquelle on infligeait les pires tortures a eu une fin. Le temps est venu de cesser les mauvaises pratiques dans l’enseignement au Bénin. Si les responsables de l’Entente ont l’appareil judiciaire du Bénin en mains; bravo. Ils sont de ce fait Goliath. Moi je suis David; la place de David m’a toujours plu et intéressé. On va donc pouvoir faire un remake de David contre Goliath en version béninoise, filmé avec sous-titrage en sanskrit. Ça promet.
Moi je n’ai pas de juges pour me soutenir mais j’ai déjà commencé à enregistrer des témoignages. Le directeur de l’entente-A semble oublier que s’il a des anciens écoliers devenus juges, il y en a aussi qui ont fui l’école et abandonné pour avoir été sauvagement battus par lui. Il y a aussi des parents qui disent qu’ils ont retiré leurs enfants de cette école à cause du traumatisme et des sévices corporels infligés à leurs enfants. J’ai même appris que c’est lui qui encourage le personnel enseignant à rosser sans pitié les écoliers. Il y a par exemple un instituteur qui aime pincer les oreilles des écoliers, leur enfoncer ses ongles dans la chair jusqu’à écoulement sanguin. Je ne le souhaite pas mais ce que le directeur de l’entente-A oublie c’est que s’il ne sait pas faire il pourrait avoir à payer des dommages et intérêts à ceux qui portent encore des stigmates de ses coups. On pourrait les appeler à témoigner. Le mieux serait qu’on évite d’aller au tribunal et que cette école revoit son système d’enseignement. Même si les enfants ont des dettes karmiques envers le directeur et son personnel enseignant, ce dont je doute puisque j’ai le droit aussi de douter, je crois que ce n’est pas par la terreur et les sévices à l’école primaire qu’il faut faire payer ces dettes.

S’il s’agit de punir les écoliers, il y a des punitions simples que je propose au personnel enseignant de l’Entente. Une punition à laquelle on peut par exemple recourir est la mise à genoux avec les bras tendus. Une autre punition consiste à demander à l’écolier de se mettre debout au fond de la classe face au mur. Dans le temps, il y avait une école qui avait imaginé une punition qui consiste à aménager une place dans la cour de l’école d’où tous les écoliers de toutes les classes peuvent voir un écolier puni. La punition consistait à envoyer l’écolier fautif s’asseoir à cet endroit quelques instants pendant que les autres sont en classe. C’est gênant car tout le monde comprend qu’il a fait une bêtise puisque cette place est reconnue être la place des gens punis. Il y a aussi la punition du recopiage où on vous demande de recopier une phrase cent fois dans un cahier. Si c’est fait avec faute vous recommencez; et ça fatigue les doigts. J’ai été moi-même puni comme ça quand j’allais à l’école. La petite fessée encore ça peut passer, mais il vaut mieux s’en abstenir. Voilà donc quelques punitions qui ont fait leur preuve qu’on peut utiliser. On peut en trouver d’autres si on réfléchit mais certains n’aiment pas réfléchir dans ce pays.

Il paraît que certains parents souhaitent les châtiments pour leur progéniture. Une certaine dame a dit que c’est elle-même qui a demandé qu’on châtie son enfant à l’école. J’ai une proposition à faire à cette dame. En parlant d’éducation on sait ce qui se passe dans les familles au Bénin. Si elle veut qu’on châtie son enfant, à la manière dont elle parle, c’est simple elle n’a qu’à le confier à sa coépouse pour qu’elle le lui élève. Ou bien qu’elle remette son enfant à une fille de sa marâtre pour qu’elle le lui éduque, ou bien si elle n’a pas de marâtre elle n’a qu’à donner son enfant à une fille de la coépouse d’une de ses tantes et elle sera comblée. C’est vraiment incroyable, les gens ont des écarts de conduite et on leur demande de bien se comporter et ça devient tout un tas d’histoires.
Il se trouve certains qui croient que parce qu’ils sont des aînés, ce n’est pas à eux de respecter les enfants. Mais c’est faux, le respect ce n’est pas dans un sens unique seulement. Les enfants sont à respecter; il faut que tous les adultes comprennent qu’ils doivent respecter les enfants, et les aimer. On n’a pas besoin d’être le géniteur, le parent biologique d’un enfant pour l’aimer. Et ce que je dis ne concerne pas un seul enfant mais tous les enfants. Si n’importe quel parent vient me demander de l’aide pour porter plainte ou pour une assignation à l’endroit de n’importe quelle école, je lui apporterais mon aide. Bien entendu, on ne peut pas être plus royaliste que le roi. Je ne vais pas porter plainte à la place des gens mais si un parent sollicite mon aide je le lui apporterais. Et même si l’école l’Entente ou une autre école a des relations à la direction départementale de l’enseignement primaire du Borgou-Alibori ainsi que dans le milieu de la justice qui sont leurs alliés, ça ne nous effraie pas. Un petit marteau casse un gros caillou; une petite scie fait tomber un gros arbre. If you are ♪ a big tree♪ ♫ ♪ We are a small axe♪

Il a été dit que je ne suis pas allé à l’école; je l’accepte. Bon, dans ce cas, let them school me now; ou bien? Bien que je ne sois pas allé à l’école je ne parle pas le français que le personnel enseignant de cette école parle où on entend des choses comme: «Il faut la dire.», «Il faut la parler.», «Il faut la donner mon numéro [de téléphone].», «Je veux payer glace.», «Il faut les demander s’ils ont fini.», ce genre de choses qui font honte au Bénin. L’ennui aujourd’hui c’est qu’on ne sait plus où trouver une bonne école. Partout c’est ce français-là qu’on entend. Ils n’ont qu’à songer à corriger leurs lacunes plutôt que de faire de la résistance et de refuser d’abandonner un système éducatif inapproprié.

 

Pour terminer, j’aimerais rappeler quelque chose d’important: je ne suis pas contre les directeurs et le personnel enseignant de l’école l’Entente; et je ne leur veux pas du mal. C’est eux qui ont choisi de croire que je suis leur ennemi. Nous sommes tous les mêmes sur cette Terre; on a des couleurs de peau différentes, on appartient à des ethnies différentes, on porte des noms de famille sociale différents mais on appartient tous à la même famille divine; cela est clair dans ma conscience à moi. Donc je ne cherche pas à faire du mal à quelqu’un. Ce que je demande aux directeurs et personnel enseignant de l’Entente, c’est d’arrêter de battre sauvagement les enfants des gens, d’arrêter d’exercer des sévices corporels sur les enfants, d’arrêter les agressions psychologiques sur les enfants, d’arrêter de terroriser et de traumatiser les enfants, d’arrêter de leur refuser d’aller en recréation en imprimant un rythme de travail excessif. Just stop it.
Ce que je demande également au personnel enseignant de l’Entente, c’est de faire l’effort de ne plus mal parler et mal écrire français. Je leur demande aussi de bien vouloir se cultiver car c’est aussi le manque de culture qui fait qu’on pense qu’on ne peut pas enseigner autrement que par la terreur et les violences.

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