L’Homme est le principal responsable des problèmes de développement, des problèmes politiques et autres. En principe il devrait normalement pouvoir les résoudre efficacement, mais ce n’est généralement pas le cas.
À mon humble avis les méthodes utilisées sont en cause.
Il n’est pas normal de vouloir solutionner un problème qu’on ne connaît pas. Et pour bien connaître un problème il faut l’avoir vécu; sinon tout au moins avoir vécu un problème similaire. Il ne faut pas créer le problème mais si le problème existe alors il faut souffrir de faire partie du problème si on ambitionne de faire partie de la solution. C’est ce qui permet de trouver la solution la plus adaptée. Et si le problème n’existe pas, c’est qu’on n’a pas besoin de solution.
Mais on voit des gens qui veulent apporter des solutions à des problèmes qu’ils ne mesurent pas bien car ne les connaissant pas. Cela nous a par exemple donné les P.A.S (entendez programme d’ajustement structurel) qu’on a connus en Afrique venant de gens qui ne vivent pas les problèmes des Africains; et on sait ce que cela a donné. Même la démocratie n’est pas une solution africaine. Ce ne sont pas les pays Africains et (autres pays en développement) qui par eux-mêmes ont fait le choix de la démocratie. Je ne dis même pas ici que la démocratie n’est pas une bonne chose mais lorsqu’une personne qui vit un problème ne prend pas une solution par conviction personnelle, cette solution a du mal à bien marcher. La démocratie en Afrique, on voit comment ça marche. Démocraties bancales!
C’est l’histoire de Samba (ce n’est pas le vrai nom), un homme dont le grenier est devenu défectueux et quand il pleut l’eau ruisselle par le toit. Il va voir son voisin pour avoir de l’aide et que lui dit le voisin? Il lui dit que comme son grenier est en mauvais état, qu’il vienne mettre ses vivres dans son grenier à lui; alors qu’il a de la paille et d’autres matériaux en réserve qu’il peut prêter à Samba pour la réparation de son grenier. Mais au lieu de ça, il lui dit d’amener ses vivres chez lui. Or c’est Samba qui est cultivateur et qui a plus de vivres. Vous suivez; Samba va lui amener ses vivres et lui il va se servir dans ses vivres. Si on analyse bien la situation, on peut dire que ce voisin ne voudrait pas que Samba puisse jamais arranger son grenier; ce qui va le contraindre à toujours amener ses vivres chez lui. Et c’est l’une des choses auxquelles l’Afrique doit faire face. Si l’Afrique n’a pas de moyens de production, pourquoi on ne dit pas qu’on va aider l’Afrique à avoir les moyens de production pour son développement? On préfère prendre les matières premières de l’Afrique et l’emporter chez soi. À l’image de Samba qui a fini par arranger son toit lui-même, l’Afrique doit arriver à se développer elle-même.
D’autres facettes de la diplomatie-hypocrisie sont le deux-poids deux-mesures, le contournement des problèmes au lieu de les résoudre, le double-jeu flagrant (ça, ça me dépasse). On dit qu’on veut aider les Palestiniens à se doter d’un état reconnu mais on traîne les pas. Les Palestiniens se trouvent une manière de faire avancer les choses par une entrée dans l’UNESCO et qu’est-ce qu’on nous dit? Qu’on va user de son droit de veto pour empêcher ça. Pour parler comme mes frères Ivoiriens, mais on est où là?
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À mon humble avis les méthodes utilisées sont en cause.
1. Solutions fabriquées et imposées pour des problèmes méconnus
Il y a quelques petites années une personne rencontrée sur le web m’a fait lire un article aigre-doux dans lequel l’auteur refusait l’idée de faire partie des problèmes et préférait celle de faire partie de leurs solutions. Ça m’a fait sourire de tristesse; d’autant plus qu’il s’agit d’un enfant de l’Afrique. J’ai compris que cet enfant de l’Afrique vivant en Europe a inconsciemment (à moins que ce soit consciemment) épousé un certain esprit occidental nocif.Il n’est pas normal de vouloir solutionner un problème qu’on ne connaît pas. Et pour bien connaître un problème il faut l’avoir vécu; sinon tout au moins avoir vécu un problème similaire. Il ne faut pas créer le problème mais si le problème existe alors il faut souffrir de faire partie du problème si on ambitionne de faire partie de la solution. C’est ce qui permet de trouver la solution la plus adaptée. Et si le problème n’existe pas, c’est qu’on n’a pas besoin de solution.
Mais on voit des gens qui veulent apporter des solutions à des problèmes qu’ils ne mesurent pas bien car ne les connaissant pas. Cela nous a par exemple donné les P.A.S (entendez programme d’ajustement structurel) qu’on a connus en Afrique venant de gens qui ne vivent pas les problèmes des Africains; et on sait ce que cela a donné. Même la démocratie n’est pas une solution africaine. Ce ne sont pas les pays Africains et (autres pays en développement) qui par eux-mêmes ont fait le choix de la démocratie. Je ne dis même pas ici que la démocratie n’est pas une bonne chose mais lorsqu’une personne qui vit un problème ne prend pas une solution par conviction personnelle, cette solution a du mal à bien marcher. La démocratie en Afrique, on voit comment ça marche. Démocraties bancales!
2. "Mes moyens, mes solutions"
Les personnes concernées par un problème connaissent mieux le problème. Il faut les aider à résoudre eux-mêmes ce problème. Mais parce que celui qui a des problèmes n’a pas les capacités pour résoudre ses problèmes et qu’on est celui qui a les moyens on lui impose ses solutions. Sous prétexte que la Côte d’Ivoire ne peut pas juger l’ex Président, on nous dit qu’il sera jugé au TPI. Si on veut vraiment aider l’Afrique, si cette Afrique ne peut pas, pourquoi ne pas l’aider à pouvoir?C’est l’histoire de Samba (ce n’est pas le vrai nom), un homme dont le grenier est devenu défectueux et quand il pleut l’eau ruisselle par le toit. Il va voir son voisin pour avoir de l’aide et que lui dit le voisin? Il lui dit que comme son grenier est en mauvais état, qu’il vienne mettre ses vivres dans son grenier à lui; alors qu’il a de la paille et d’autres matériaux en réserve qu’il peut prêter à Samba pour la réparation de son grenier. Mais au lieu de ça, il lui dit d’amener ses vivres chez lui. Or c’est Samba qui est cultivateur et qui a plus de vivres. Vous suivez; Samba va lui amener ses vivres et lui il va se servir dans ses vivres. Si on analyse bien la situation, on peut dire que ce voisin ne voudrait pas que Samba puisse jamais arranger son grenier; ce qui va le contraindre à toujours amener ses vivres chez lui. Et c’est l’une des choses auxquelles l’Afrique doit faire face. Si l’Afrique n’a pas de moyens de production, pourquoi on ne dit pas qu’on va aider l’Afrique à avoir les moyens de production pour son développement? On préfère prendre les matières premières de l’Afrique et l’emporter chez soi. À l’image de Samba qui a fini par arranger son toit lui-même, l’Afrique doit arriver à se développer elle-même.
3. La diplomatie-hypocrisie
La diplomatie devait être une méthode de résolution qui réussit à tous les coups. Mon opinion est que la vraie diplomatie ne peut pas échouer. Mais il me semble bien que la vraie diplomatie n’existe pas. À l’observation de certains actes diplomatiques, la diplomatie c’est la Grande Hypocrisie. En fait on constate qu’il y a de la partialité dans les tentatives de résolution des problèmes. Or il est impossible de pouvoir résoudre un conflit en prenant position, en étant partial. C’est impossible; ceci quelque soit le problème. Même en milieu familial, si vous êtes partial vous ne parviendrez jamais à bien résoudre une affaire. Au lieu de résoudre un problème, la partialité l’envenime.D’autres facettes de la diplomatie-hypocrisie sont le deux-poids deux-mesures, le contournement des problèmes au lieu de les résoudre, le double-jeu flagrant (ça, ça me dépasse). On dit qu’on veut aider les Palestiniens à se doter d’un état reconnu mais on traîne les pas. Les Palestiniens se trouvent une manière de faire avancer les choses par une entrée dans l’UNESCO et qu’est-ce qu’on nous dit? Qu’on va user de son droit de veto pour empêcher ça. Pour parler comme mes frères Ivoiriens, mais on est où là?
4. Le matérialisme simpliste
Il y a des gens dans le monde pour qui il est vraiment difficile de croire que l’argent n’est pas une panacée. Pour ces gens-là rien n’est au-dessus de l’argent; l’argent résout tout. Or nous avons des exemples où l’argent a créé des divisions. Le matérialisme est donc un problème et il est curieux que le monde soit toujours si matérialiste s’enlisant de plus en plus dans les affres d’un matérialisme sauvage. Pour les matérialistes, c’est simple sinon simpliste: tout problème est un problème d’argent. Mais qu’on veuille le croire ou non l’argent ne peut pas tout résoudre, en tout cas pas avec certains hommes. L’argent, tout le monde en a besoin c’est vrai mais il ne faut pas croire que tout le monde a la même attitude à l’égard de l’argent.Conclusion: Opter pour des méthodes efficaces
Mon avis est que si les problèmes persistent et ont du mal à disparaître, c’est que les méthodes utilisées n’arrivent pas à bien les résoudre. Cet article a tenté de montrer ce en quoi certaines méthodes de résolution sont erronées. Il serait intéressant de les modifier ou les changer et opter pour des méthodes vraiment efficaces dans l’intérêt de tous et en premier lieu de ceux qui pensent que ces méthodes qu’ils utilisent les avantagent.© Copyright 2011 - 2012. United Kingdom of Love - Tous droits réservés.
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