2014-12-23

Idées à Manifestation d’Intérêt

Mû par un esprit de sacrifice et de partage, j’ai pris la décision de donner quelques unes de mes idées à ceux qui dans le monde seront aptes à s’en inspirer, à les exploiter pour la conception, l’élaboration ou l’amélioration de services ou produits, ou encore pour la définition de stratégies. Ces idées sont les suivantes:

  1. En fait la présente proposition a déjà fait l’objet d’une première publication dans le passé -cinq années plus tôt-, mais je le propose à nouveau étant donné que je continue de voir au Bénin le problème que cette idée pourrait aider à résoudre. Je parle des gaps qui surviennent entre émissions télé ou radio que certaines chaînes savent bien occuper mais pas d’autres.

    L’idée de solution s’appuie sur une sélection d’éléments de durée totale correspondant à l’intervalle de temps disponible. Dans le but de combler ces temps creux/vides qui surviennent dans les grilles de programmes télé ou radio, il sera constitué une séquence d’éléments en fonction de la taille de l’intervalle de temps. La réussite de l’idée est censée permettre de réduire -à défaut de supprimer complètement- les coupures brutales quand l’heure d’une émission a sonné.

    Soit E un ensemble d’objets Oi (clips, spots, jingles, etc.), renseignés d’une base de données MediaPool. Entre T0, T1 la fin d’une émission Em1 et le début de la prochaine émission Em2, on va intercaler un sous-ensemble de ces objets bien choisis. On a:

    ΔT = d0(O0) + d1(O1) + d2(O2) + ... + dn(On);
    avec ΔT = T1 - T0; E = {O0, O1, O2, ..., On} et di(Oi) est la mesure de la durée de Oi


    Plus élégamment sans doute et pour éviter un débordement possible on doit songer à soustraire une quantité δt technique égale au temps d’exécution moyen de l’application. On a alors:

    ΔT - δt = ∑di(Oi)

    De plus la diffusion doit être telle que l’intervalle de temps considéré soit suffisamment grand; au moins supérieur au temps d’exécution plus la durée du plus petit des éléments. D’où la condition:

    ΔT ≥ δt + min(d0(Oo), d1(O1), d2(O2), ..., dn(On))

    Essentiellement et à titre indicatif, une approche de code est:

    L = 0;
    if not FindObject(ΔT – δt, &Object_) return; // Em2 right about to start
    L = L + Object_.Length;
    
    StartPlayer(); //start the thread responsible for playing
    while(δt + L < ΔT) // loop
    {
     //Randomly find an object which length is <= ΔT - δt - D
     //If such element/object doesn’t exist there’s no way
    
     if not FindObject(ΔT - δt - L, &Object_) break;
     lock();//lock to safely access ObjectList
     i = i + 1;
    
     //Append our dyna-array of objects with the new object
     ObjectList[i] = Object_;
     unlock();//unlock when done
     L = L + Object_.Length; //add the duration of the new object
    }
    
    /* The player main function */
    PlaylistFunction()
    {
     for(i = 0; i = ObjectList.length(); i++)
     {
      lock();//lock for ObjectList access
      TheObj = ObjectList[i];
      unlock();//unlock when done
      //Feel the playlist with media objects
      AddPlaylist(TheObj);
     }
     ExecutePlaylist();
    }
    
  2. L’idée dont il est question ici concerne la projection de diaporamas dans une réunion administrative ou lors d’une présentation de produit ou service, ou autres. Au cours d’un exposé avec des slides, il arrive qu’on ait besoin pendant les explications de faire des marques, des tracés, peut-être bien d’ajouter des notes à des endroits de la diapositive projetée. Pour satisfaire ce besoin il m’est arrivé de penser qu’il suffit de transformer l’écran de projection en une espèce de tableau. Pour ce faire on aura besoin d’équiper les rétroprojecteurs de mini caméras-photos et d’un groupe de fonctionnalités pour la génération et la manipulation à volonté de layers/calques transparents au cours de la projection. On aura aussi besoin de quoi écrire; je pense à un stylo laser comme ces gadgets à rayon laser qu’utilisent de vilaines personnes dans les matchs de foot pour aveugler les joueurs de l’équipe adverse.

    Lorsque le présentateur veut effectuer un tracé autour d’un objet par exemple, il le fait avec le stylo laser. La mini camera particulièrement conçue pour détecter les mouvements du point lumineux se charge de les retransmettre à une application qui va reproduire le tracé sur un calque transparent placé au-dessus du slide projeté. Le slide reste donc intact, ce n’est pas sur lui que le tracé se fait mais plutôt sur un layer comme on vient de l’expliquer. Le présentateur peut donc supprimer les layers transparents et en ajouter d’autres comme il le souhaite. Il pourra aussi gommer les tracés effectués suivant le même principe.

    Bon, il y a belle lurette que je n’ai pas codé -les circonstances de la vie m’ayant éloigné de la programmation-, mais de façon basique, pour la retranscription, je crois qu’on a quelque chose du genre:

    while(LaserSignal != null)
    {
     Catch(&LaserSignal, Position);
     if not LayerFound 
     {CreateLayer();
     LayerFound = true;}
     Reproduce();//Draw the detected marks on the layer
    }
  3. Il y a-t-il une possibilité de recharger un téléphone mobile à partir… d’un autre téléphone mobile? C’est la question que je me suis un jour posée. Et comme je fais partie de la catégorie de gens pour qui rien n’est impossible, je me suis mis à chercher ne serait-ce qu’une approche de solution. L’idée s’appuie sur celle d’un allume-cigare d’où on pourra obtenir de l’énergie thermique. Si elle est efficace, l’idée peut évidemment être étendue à d’autres types d’appareils.

    Concrètement, il s’agit d’équiper le téléphone d’un dispositif comme celui d’un allume-cigare qui va faire office de prise énergétique. Un téléphone pourrait ainsi se brancher sur un autre et recharger sa batterie par transfert/transformation d’énergie thermique.
  4. Ce paragraphe exprime l’idée du transport et de la livraison d’un document électronique par Bluetooth. Soit une cité ou un quartier dans lequel on a des installations de dispositifs Bluetooth. Dans mon imagination ces dispositifs sont de petites boîtes électroniques équipées de Bluetooth qui sont implantées comme des cabines téléphoniques et ayant une capacité de stockage. Ces dispositifs additionnés aux mobiles des résidents vont constituer un réseau local -extensible- de transmission via Bluetooth. Ainsi lorsqu’un individu veut envoyer un fichier à une personne se trouvant hors de portée, il le transmet grâce à une application vers un dispositif proche. L’application du dispositif intermédiaire va procéder à un scan périphérique pour repérer un autre dispositif ou un téléphone mobile dont le Bluetooth est activé via lequel le fichier pourra transiter; ainsi de suite jusqu’au destinataire final. Ce qui peut être gênant -mais en même temps intéressant-, c’est qu’un fichier peut circuler dans le réseau pendant longtemps avant d’arriver à destination. Mais lorsqu’on pense que la transmission d’un texto est aussi différée quand le correspondant n’est pas immédiatement joignable on ne voit pas ça comme un inconvénient majeur.

    Bon, pour ne pas être long, je me suis borné à donner une description essentielle sans aller dans les détails; laquelle description est suffisante pour permettre de produire un diagramme UML du concept.
  5. J’ai eu récemment à me "triturer les méninges" à propos de quelques questions économiques et j’en suis arrivé à quelques idées dont celle qui suit. La tendance exagérée à épargner abondamment encouragée par les banques et autres institutions financières a un impact négatif certain sur l’activité économique. Pour y pallier il serait intéressant d’imposer les avoirs à croissance excessive de sorte à inciter plus de retraits -à un rythme global proche des dépôts-, tout en contrôlant et régulant les sorties d’argent hors du territoire considéré. La recette qui en sera tirée pourra être distribuée aux couches défavorisées (ou aux projets sociaux) qui n’ont pas la capacité d’accéder aux crédits. Si cette distribution est faussée et que l’argent retourne entre les mains des plus riches, ils seront inévitablement encore imposés puisque leurs avoirs vont à nouveau atteindre un niveau élevé. Dans une Afrique où les banques continuent d’êtres surliquides -ce qui comme l’a dit quelqu’un est une hérésie financière-, cette méthode permettra d’une part de corriger cette situation et d’autre part -chose la plus importante- de permettre une meilleure répartition de la richesse et partant de réduire l’écart entre riches et riches-en-devenir communément appelés ‘pauvres’, et partant encore d’instaurer une justice sociale. Nous pensons que la mise en place d’un système qui favorise la circulation de l’argent va contribuer au bien-être du peuple.

    Les paramètres les plus pertinents à considérer pour la détermination de l’imposition sont: la masse monétaire nationale requise, le revenu, le PIB, le nombre et la quantité des dépôts et surtout des retraits sur les comptes bancaires dans la période considérée. Différentes formules de calcul sont possibles mais il faudrait au moins une année de recueil de données pour un travail correct. Un préjugé serait de penser que cette idée est contre les riches mais il n’en est rien. Le riche-philanthrope-généreux-bon samaritain et non égoïste n’a absolument rien à craindre. Un tel riche est indubitablement un artisan de la solidarité sociale et de l’amour du prochain que nous prônons sur United Kingdom of Love. Mais sinon, entre nous, un riche qui possède des milliards ou des millions qui dorment en banque pendant que le démuni en a besoin pour (sur)vivre, est-ce que c’est normal? I don’t think so!

Mot de fin

Les idées contenues dans cet article sont données gratuitement. Toutefois, toute personne ou entreprise qui exploite une idée dans un but lucratif accepte d’office de faire face à une obligation: celle de recruter de nouveaux employés, et de préférence des Africains vivant en Afrique. Ceux qui refuseront de s’y conformer n’ont qu’à s’attendre à une punition divine.

© Copyright United Kingdom of Love - Tous droits réservés.

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